Le grand bal d'automne

Son cavalier lui demanda si elle voulait boire un verre mais il n'attendit même pas sa réponse et lui mit un verre entre les mains. Elle ne buvait pas et ce verre faisait tâche dans sa main. Elle vit alors que son partenaire regarda une jeune femme vêtue de bleu écraser le pied d'un homme. Il se dirigea vers elle et fit semblant de ne pas l'avoir vu et lui renverser son verre sur sa magnifique robe. Quelle grossièreté, se dit-elle, pauvre demoiselle, sa robe splendide était ruinée. La jeune femme s'énerva contre son cavalier ce qu'elle comprit parfaitement même si elle ne s'en serait pas formalisée. Elle partit, le jeune homme au masque rouge la retint pour d'après son expression s'excuser. C'était mieux ainsi, pensa mademoiselle Mystère. Enfin, son cavalier revint vers elle et la pria de s'excuser pour l'avoir abandonner et si elle voulait reprendre cette danse avec lui.

Oui, bien sûr mais je ne trouve pas votre attitude envers le jeune femme à la robe bleue soit très digne pour que je danse avec vous, dit-elle de sa voix douce.

Elle posa son verre sur le buffet et partit avec lui sur la piste de danse. Ils se mirent à tournoyer, elle commençait vraiment à apprécié l'homme avec qui elle dansait. Mais elle ne savait si c'était réciproque.

Son cavalier lui rendit son sourire, elle avait l'impression de partagé avec lui une relation qui représentait plus qu'une simple rencontre lors d'un bal masqué. Elle le connaissait c'était une certitude, elle aurait tellement aimé que se soit LUI. Elle remarqua qu'il avait une jolie voix, elle était plus que jolie, elle était mélodieuse, rassurante, familière...Il lui retourna le compliment, répondant qu'il n'avait jamais entendu un plus beau son que sa voix. Il parlait bien et elle était charmée par ses paroles.

La dernière image qu'elle avait du bal de promo lui apparut comme un flash, Eward s'avançant vers elle alors qu'elle parlait avec ses amies. Elle s'était alors sentit pleine d'espoir IL s'avançait vers elle pour l'inviter à danser
. Et à présent c'était peut-être avec cette personne qu'elle dansait. Elle écarta cette epnsée de son esprit, elle ne voulais pas gacher sa soirée en imaginant l'identité que pourrait avoir son cavalier, elle préfréait ne pas y penser plutpot que risquer d'être finalement déçue.

Il lui posa alors une question étrange.

_ Avez-vous déjà aimé? Je veut dire, pas une simple amourette. Un amour fort, vrai, et sinçère. Un amour qui vous donne des ailes tout en faisant mal car vous n'osez pas avouer vos sentiments de peur de briser les quelques liens fondé avec cette personne. Un amour qui vous rend heureux, et malheureux à la fois. Enfin, un amour si fort que vous ne supportez pas d'être éloigné de cette personne, et que vous vous posez tous le temps la question: Et si il/elle en aime un autre? Je crois que je préfèrerais qu'elle n'aime personne, plutôt qu'une autre personne que moi-même. C'est de l'égoisime pure et simple, mais les être humains ne sont t'ils pas connus pour être égoistes?

Elle eut du mal à ne pas s'arreter de danser, elle était tellement surprise. Il venait de decriré , avec précision, un snetiment qu'elle éprouvait depuis si longtemps...Son imagination s emit à fonctioner, et si elle avait raison. Si c'était LUI et qu'il lui demandait ça parce qu'il ressentait la même chose ? Son coeur s'emballa, et elle le dévora littéralement des yeux.

-Oui, j'ai déjà aimé et j'aime encore. Mais cet amour m'ets impossible, j'entretiens avec cette personne une relation si différente de l'amour, que j'ai peur de tout gaché en avouant mes sentiments. Connaissez-vous ce problème ?

Leur discution ne ressemblait pas à celle qu'aurait du avoir deux personne rencontrées à un bal masqué du 17ème siècle. Mais ils n'étaient pas deux simples personne rencontrées à un bal, ils s'étaient déjà rencontrés avant, ou plutôt 3 siècles plus tard, c'était étrange. Ils tournoyaient encore et elle ne voyait plus que lui, elle voulait savoir qui il était. Mais si elle savait, il n'y aurait plus de mystère, il en serait finit de son beau cavalier mystérieux, non finalement elle ne voulait pas savoir. Elle le saurait quand il enlèverait leur masque.

Il venait de décrire préçisément ce qu'il ressentait depuis qu'il l'avait rencontrée. Elle. Elle qu'il voyait tous les jours. Elle qui le rendait fou. Elle qu'il aimait comme un fou. Elle qui semblait ne le considérer que comme ami. Rien d'autre. Elle qui venait de la même époque que lui. Elle qui était si différente de lui. Elle dont il a l'impression constante d'être si loin d'elle, tout en étant proche. Elle, qu'il avait voulu invité au bal de promo avant de se retrouver à cette époque. Elle pour qui il vouait un amour tellement mort qu'il était impensable qu' un simple humain puisse aimer autant une seule et unique personne. Elle qui avait pris son coeur. Elle qui ignorait qu'il l'aimait. Elle, qui était sa cavalière ce soir, bien qu'il ne soit pas complètement sûr, il l'espérait de tout son coeur. Elle qui était si belle, si joyeuse, si particulière, si vivante, si courageuse. Elle, la seule qu'il voyait parmis toutes ces femmes. Elle.

Aurait t'il la chance de l'entendre prononçer les mots "Je t'aime", un jour, et de pouvoir lui dire que lui aussi? Aurait t'il la chance de la serrer contre elle, de l'embrasser? Avait t'il raison de garder espoir? Il ne voulait pas dévoiler ses sentiments. Ce n'était pas dans sa nature. De plus, il ne voulait surtout pas briser leur amitié. C'était surtout pour cela qu'il ne voulait pas dévoiler ses sentiments. Il ne voulait pas que les quelques liens qu'il ait réussi à nouer avec elle, liens si préçieux à ses yeux, se brisent. Mais ce soir, c'était différend. Ce soir, ils n'étaient tous les deux que deux inconnues l'un pour l'autre, du mois devraient t'il l'être normalement. Mais étaient t'ils normals? Peut être que non.

Il arrêta de respirer à sa réponse. Elle aimait... Une douleur l'envahit au coeur. Il la combatit. Se rendant compte qu'il ne respirait plus, il inspira profondément. Tous ses espoirs venaient d'être anéantis. Elle aimait quelqu'un. Il avait été bête de penser qu'elle n'aimait personne, où même qu'elle pourrait l'aimer un jour. Il écouta tout de même la fin de s aréponse, se délectant plus du son de sa voix, comme si il voulait s'en souvenir à jamais, plutôt que le sens de ses paroles. Il en comprit tout de même l'essentiel. Ainsi, la personne en question n'était donc pas au courant de ses sentiments, et semblait ne riien ressentir que d'autre que de l'amitié pour sa cavalière. A cette instant, il haïssait la personne qu'elle aimait, sans se douter que c'était lui. Il détourna le regard du sien, ne pouvant plus supporter de regarder ses yeux magnifiques. C'était trop douloureux. Elle lui retourna alors la question. Il fût surpris qu'il faillit trébucher et loupa un pas. Mai il se reprit et cela perça inaperçus. Il ne pouvait supporter de la regarder dans les yeux, car cela le faisait souffrir de voir son visage si beau, si parfait. Mais il ne pouvait pas s'empéchez de la regarder tout de même, car cela le rendait aussi heureux. Il replongea donc ses yeux dans ceux de sa cavalière, y cherchant à quelconque indice. Devait t'il être sinçère? Ou cacher ses sentiments une nouvelle fois? Pour la première fois depuis qu'il la connaissait, il choisit la première option:

_ Oui, je le connais. D'ailleurs, je crois pouvoir assurer que personne n'a jamais autant aimer que moi-même j'aime cette personne. Peut être est-ce vous, qu'y sait-je? Je le sauras sûrement quand vous enlèverez votre masque. En tout cas, je puis vous assurer que je vous comprend. Aimer une personne qui n'a pour vous que de l'amitié est horrible et très douloureux. Mais vous n'osez pas lui dire la vérité, de peu de briser votre amitié et les quelques liens préçieux que vous avez crée avec elle. Est-ce cela que vous vouliez dire? Que cette personne ne vous considère comme une amie? Moi j'aime une jeune femme si profondément, que je ne veut pas prendre le risque de lui avouer mes sentiments. Sans doute ai-je tort. D'ailleurs, d'n autre côté, j'aurais aimé savoir préçisément ce que Elle elle ressentait pour moi. Car si elle ne m'aimait pas et que je lui disais que je l'aime, elle me rejèterais, et ne voudrait plus de cette amitié avec moi. Je ne veut pas briser les quelques liens que j'aie avec elle, quitte à souffrir. Car je souffrirais encore plus sinon. Peut-être me comprenez vous, peut-être pas.

Son cavalier sembla déstabiliser lorsqu'elle lui retourna la question. Elle s'imaginea un moment que se soit réellement lui, et qu'il lui réponde aimer aussi une personne à qui il ne pouvait le dire, et qu'elel soit cette personne. Mais elle avait trop peur d'etre déçu pour y croire vraiment. Comment pourrait-il l'aimé de toute façon, il était son meilleur ami. Celui qu'elle connaissait depuis qu'elle avait 6 ans, celui avec qui elle avait fait les 400 coups. Elle se rapellait de tout, ses parents n'étaient pas très présents et elel avait passé une grande partie de son enfance avec lui. Il avait été présent à tous ses anniversaire, ils avaient appris à faire du vélo, avaient fait du camping... Mais ils avaient fini par s'éloigner, peut-etre à cause de l'adolecsence, peut-etre parce que ses sentiments pour lui avait changé. Petite il n'avait été que son meilleur ami, maintenant ce n'était plus le cas.

Elle arréta de penser à lui et reporta son attention sur son cavalier. Il lui répondit qu'il connaissait ce sentiment, rajoutant que personen n'aimait aussi fort qu'il aimait cette personne. Son coeur ce tordit, ce n'était pas lui . Si lui l'avait aimé aussi fort il le lui aurait dit. Mais elle était décidé à s'amuser quel que soit l'identité de son cavalier. Il lui demanda si elle avait peur d'avouer ses sentiments à cette personne parce qu'elle avait peur de briser des liens d'amitié. C'était exactement ça, elel était si proche de Lui, qu'elel ne voulait meme pas essayer de lui avouer ses sentiments.il rajouta qu'il aimait une femme si fort qu'il avait peur de lui avouer ses sentiments.

Melle X se sentait proche de lui, il connaissait les meme sentiments , il se comprenait. Il lui demanda si elle connaissait ce sentiment.

-Oui, je le connais bien meme, pour tout vous dire, j'aime un ami très proche...mon meilleur ami

Elle n'avait jamais dit ça à personne, et pourtant elle venait de lui dire, mais il ne savait pas qui elel était et donc ne savait pas qui était son meilleur ami. Elle se rendit rapidement compte de son erreur! Quelle idiote ! Il allait voir qui elle était quand elle enlèverait son masque, et il saurait donc qui était son meilleur ami ! Quelle idiote ! Mais quelle idiote ! C'était bien elle ça : toujours à parler avant de réfléchir. Elle eut du mal à contenir ses larmes, mais les ravvalla, et lui sourie. Comme toujours elle devait etre forte, toute son enfance elle s'était débrouiller seule, elle avait du se montrer forte, et là encore elle devait etre forte. Une femme forte ne pleur pas, du moins pas en publique.

Il espérait qu'elle l'excuse , enfin elle répondit , il crut attendre une éternité avant sa réponse , elle lui répondit que son attitude envers la dame en bleue n'était pas digne pour qu'elle danse avec lui , pour lui ça voulait dire non. En l'occurrence , ça voulait dire oui , ils recommencèrent à danser , comme si rien de tout ça n'était arrivé mais il voulut quand même lui expliquer :

Désolé , pour ce que vous m'avez vu faire , je me mêle de ce qui ne me regarde pas je voulais savoir ce qu'il s'était passé pour que cette fille aille piétiner le pied de cet homme , et en me rapprochant j'ai versé mon verre , sans le faire exprès , mais je n'aurais pas dû m'intéresser à autre chose qu'à vous , j'aimerais vous connaître davantage , vous me plaisez beaucoup , je ne me serais jamais imaginé dire ça à une personne que je connais depuis peu , et surtout masquée , mais je commence déjà à vous apprécier... Sinon il y a quelque chose dont j'aimerais vous parler, un doute que j'aimerais éclaircir.

Il hésitait , il voulait lui parler de ce qui leur arrivait à tous , il ne savait pas si elle faisait partie d'une des adolescentes qui était arrivée en même temps que lui , il n'attendit pas sa réponse , il voulait savoir , absolument , il prit le risque :

Vous êtes arrivée depuis peu , si je ne m'abuse ? Il me semble vous connaître.

Son cavalier expliqua son attitude envers la jeune femme à la robe bleue. Ce n'était tut de même pas très gentil. Il lui avoua qu'elle lui plaisait beaucoup. Jamais elle n'aurait pensé être désiré un jour, elle en rêvait mais jamais elle n'avait pensé que ça lui arriverai. Après quelques secondes, il lui demanda si elle était arrivé depuis peu. Mademoiselle Mystère ne savait avec qui elle dansait, elle n'avait pas une grande mémoire physique et en plus avec un masque elle ne pourrait reconnaître personne. Cette question lui fit penser que ce devait être un de son groupe mais il fallait qu'elle vérifie. Alors elle lui répondit de sa voix douce et rêveuse :

Oui en effet j'arrive d'une très lointaine contrée. Et vous, êtes-vous là depuis longtemps ou êtes-vous un des ces nouveaux nobles de province ?

Il attendait sa réponse , elle lui répondit enfin qu'elle arrivait d'une très lointaine contrée puis elle lui demanda si il faisait parti de ces nouveaux nobles de province. Plus de doutes , cette jeune fille faisait parti des adolescents, Edouard le savait , elle savait que des nouveaux étaient arrivés , elle avait effectivement peur qu'il soit un noble et qu'il la découvre , il sourit , il se demanda si cette fille était Juliette, Sandra , Rose , Laure ou Julie , ça il n'en avait aucune idée.Alors elle lui répondit , pour la rassurer un peu :

Oui c'est ça , je fais partie de ces personnes qui viennent d'arriver mais croyez-vous réellement que nous sommes des nobles ? Je suis tout à fait sûr de vous connaître, n'est-ce pas ?

Il voulait voir comment elle répondrait à ce qu'il venait de dire , sa réponse était bourrée de sous-entendus , si elle ne comprenait pas le message qu'il essayait de transmettre ? Peut-être avait-il parlé trop vite , peut-être ne faisait-elle pas partie de ces adolescents et que, elle , elle vivait vraiment à cette époque ? Dans quoi s'était-il encore embarqué ...

[désormais vous pouver enlever vos masque, poster avec votre compte normal en disant "Mistère enleva son masque " par exemple ^^]

Juliette regarda l'heure, minuit. Dans quelques secondes elle devrait enlever son masque...l'immense pendule sonna les premiers coup de minuit. Elle se serait cru dans cendrillion, elle était en face de son prince charmant, mais seulement jusqu'au douzième coup de minuit, à ce moment là, elle enlèverait son masque,et redeviendrait Juliette.

Elle s'interogea encore une fois sur l'identité de cet homme, à qui elle venait d'avouer qu'elle aimait son meilleur ami. Et si c'était le meilleur ami en question ? Non ! ça ne devait pas être lui, elle ne voulait pas tout gacher. Il y a quelques instant elle revait que se soit lui, à présent elle voulait que se soit n'importe qui d'autre.

Mais c'était forcément un des 4 garçons à avoir voyager dans le temp, qui que se soit, quand il la verrait il saurait qu'elle aimait Edward, elle faillit fondre en larme à cette pensée, mais se rassaisit, après tout si c'était Rodrigue Dan ou Julien elle lui demanderait de ne rien dire...mais si c'était Edward lui même...elle avait une chance sur 4.

la pendule sonna le douzième coup, le coeur de Juliette sembla s'arrétter un moment, ça y est ...c'était l'heure.Autour d'eux les gens s'arréttait de danser,les étoffes cessaient de tournoyer, la musique s'arréta. Certaine personne poussaient des cris de surprise d'autre riaient aux éclats en découvrant l'identiter de leur partenaire. Pour elle se serait différent,elle savait que qui que se soit elle venait de d'avouer à son cavalier un énorme secret.

Elle leva une main tremblante et enleva d'un geste hésitant, le masque doré que portait Melle X

Julien réalisa qu'il faudrait bientôt enlever son masque , avec désespoir. Il aurait voulu se rapprocher plus de sa cavalière avant d'enlever son masque , car peut-être sans leurs masques , ils ne s'aimaient pas , il espérait de tout coeur que ce soit Laure.

Tout le monde était sur le point d'enlever son masque , il attendit un peu de voir les autres mais sa cavalière ne se décidait toujours pas. Alors, avant de se jeter à l'eau , il réfléchit à ce qu'il se passerait si ils n'enlevèrent pas leurs masques , car il savait que leur relation ne serait jamais pareille une fois leurs masques enlevés. Pourquoi n'avaient-ils pas plus de temps ? Le pire de tout ça , c'est qu'il avait déclaré beaucoup l'apprécier , peut-être c'était cette fille qu'il n'aimait pas.Il se décida , il enleva son masque rouge , son nom pour ce soir , était Edouard Durand , il avait choisi son nom pour être sûr que personne n'aurait la même idée saugrenue que lui, et c'était réussi.Il commença à angoisser en attendant que la jeune fille enlève son masque , peut-être c'était cette fille qu'il détestait , et si c'était elle , il ne pourrait pas la laisser toute seule , il devrait être poli et faire semblant qu'il l'apprécie, par galanterie.

Il faudrait bientot enlever son masque...au moins Mademoiselle savait à qui elle avait à faire, mais elle ne tenait pas à ce que son cavalier découvre son identité. Elle n'était pas de cette époque et s'exposer de cette manière au Roi pourrais lui apporter de nombreux problèmes...ou avantages.
Elle recula de deux pas et parcoura la salle du regard, si elle enlevait son masque devant tout le monde, il lui deviendrait impossible de se cacher, la cour de Louis XIV était connue pour ses commérages.
Pourquoi n'y avait elle pas pensée plus tot ?? C'était bien elle ça ! Faire les choses sans réfléchir au conséquences. A quelques pas d'elle, un serveur qu'elle jurerait connaitre disparue derrière un rideau rouge. C'était un signe, un échappatoire, il fallait disparaitre et vite.
Minuit allait bientot sonner, le Roi se dirigeait vers son trone pour assister à l'enlèvement des masques en première loge, son attention portée ailleurs, Mademoiselle en profita pour se glisser rapidement derrière le rideau rouge.
De dos, le serveur de tout à l'heure, celui la même qui les avaient accompagnées, Juliette et elle à la salle de bain, Hiroshi. Il faisait très chaud dans la pièce, on entendait seulement le choc des coupes d'hydromel que le domestique plaçait sur le plateau d'argent.

- ça va, tu n'as pas trop chaud ?

Mademoiselle sursauta puis toussota en rassemblant ses esprits, pourvu que le Roi ne l'ai pas vue s'enfuir...
Elle ne fut pas choquée par l'intonnation familière d'Hiroshi, dans son époque deux personnes de leurs ages se serait tutoyés, c'est pour cela qu'elle répondit le plus naturellement du monde :

- Nan ça va...belle soirée hein ?

Le serveur risquait de trouver ça bizarre qu'elle soit ici, derrière un rideau, alors que sa place était dans la salle ; elle se sentait très mal à l'aise et comme à chaque fois dans ces moments là, elle engageait une conversation banale pour cacher son stress.

Bientôt minuit.... tous les masques allaient s'envoler et ainsi son cavalier saurait qui elle est. Elle n'avait poas peur de l'identité de son partenaire car elle appréciait les 4 adolescents. Elle espérait seulement que ce ne soit pas Edward ou Rodrigue puisqu'ils étaient en couples, du moins pas officiellement. Elle n'avait pas non plus peur que son cavalier soit déçu que ce soit elle, elle était habituée après tout. Son cavalier avait été très gentil avec elle malgré ce léger abandon de quelques minutes. Elle savait que ce n'était pas un homme de cette époque. Il lui posa une question pleine de sous-entendus mais elle ne répondit pas perdue dans son monde. Après quelques instants, elle découvrit l'identité du jeune homme, Julien. Ah ! il sera déçu... Mais tant pis. Mademoiselle Mystère enleva son masque nacré.
Elle avait choisi ce pseudonyme à cause de sa personnalité mystérieuse et rêveuse, cela lui allait très bien.

Laure n'avait pas eu le temps de danser mais elle s'en remettrai de toute façon elle ne savait pas danser, Elle vit le roi s'éloigner de sa cavalière et celle ci s'en allât en se faufilant derrière les rideaux.

Elle découvrit aussi que son cavalier ne pouvait pas être Julien car il venait de retirer son masque devant sa cavalière mais Laure ne la voyait elle ressemblait apparemment à Julie mais elle n’en était pas sûr car elle était de dos.

Elle reconnut Juliette qui enlevait son masque devant son cavalier qui était encore masqué, elle avait l’air un peu triste mais Laure ne le remarquât pas vraiment elle attendait impatiemment que son cavalier qui n’était pas réellement son cavalier parce qu’il n’avait pas réellement dansé ensemble.

Pour cette soirée masquée elle avait opté pour une tenue prune et un masque assorti avec une bordure d’or, pour qu’on ne reconnaisse pas sa chevelure blonde elle avait adopté une perruque noir et rose. Pour ce bal elle s’était appelée beautée masquée un nom osée qui correspondait avec sa personnalité...

-Oui, je le connais bien meme, pour tout vous dire, j'aime un ami très proche...mon meilleur ami

La phrase mit du temps à atteindre son cerveau tellement celui-ci était embrouilé. Etait-ce possible? Etait-ce possible que ce soit vraiment Juliette? Pendant un moment, il en avait été si sûr. Mais Juliette ne pouvait aimer une personne comme lui. Il ne pouvait y croire. Non pas qu'il ne l'aimait pas, bien au contraire, seulement, il n'était sans doute pas assez bien pour elle. Il n'était sans doute pas le genre qui lui plaîrait en petit ami. Pourtant, elle venait de lui dire qu'elle aimait son meilleur ami. La question était celle-ci: Etait t'il son meilleur ami? Il se rappella alors que il la citait souvent comme sa meilleure amie, bien qu'il aurait voulu que ce soie plus. Sans doute était t'il son meilleur ami. Mais il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle ressentait la même chose que lui. Cela faisait si longtemps qu'il l'aimait... Une lueur d'espoir était resté en lui, mais il savait que c'était impossible qu'un jour elle puisse l'aimer.

Minuit. Déjà? C'était trop tôt. Il ne se sentait pas prêt, la soirée lui avait parut si courte! Tous les deux étaient si proches qu'il pouvait voir tous les détails de son visage. En cette instant il aurait voulu l'embrasser, mais il ne savait vraiment pas si ses sentiments étaient réciproques, enfin du moins, si c'était elle...

Ils arrêtèrent de danser, au grand désespoir de Edward. Il aurait tant voulu continuer cette danse! Mais un rêve avait toujours une fin. Tout comme les comptes qui avaient des "The End". Même la vie avait une fin... Mais arrêtons d'être morbide! (^^).

Autour d'eux, des personnes avaient déjà enlevées leur masques. Certaines avaient reccomencé à danser, d'autres étaient partis, et d'autres, tout comme eux, enlevaient leur masques. Tout comme Juliette. Il la regarda. Toujours aussi belle, toujours celle qu'il aimait, toujours celle dont il rêvait... Elle avait enlevé son masque. Comme dans un rêve, il enleva le sien également, se démasquant, et fît quelque chose dont il avait toujours rêvé...

Il approcha son visage de celui de sa cavalière, si près, qu'il sentait son souffle sur son visage, son haleine et son parfum envoûtant... Comment avait t'il fait pour résister jusqu'à maintenant? Il ne le savait pas. Mais à présent qu'il savait qu'elle ressentait la même chose que lui, il se sentait revivre... Il effleura alors ses lèvres des siennes et y goûta. Elles étaient chaudes et douces... Puis il arrêta à regret et leva le visage, soufflant à l'oreille de sa cavalière:

_ J'en rêvait depuis si longtemps... Juliette...

Elle venait d'enlever son masque, d'une main un peu tremblante, et elle l'avait toujours dans la main. Son cavalier commença lui aussi à enlever son masque, lentement, elle commença à paniquer, et hésita même à fermer les yeux. Elle ne voulait pas savoir, mais que pouvait-elle faire? Partir en courant ? Inutile, il la retrouverait de toute façon, il savait qui elle était. Elle resta donc là, à attendre le verdict, le cœur battant la chamade. Elle se mordit la lèvre pour éviter qu'elle tremble.

C'était lui, c'était Edward, son meilleur ami. Sur le moment elle faillit fondre en larme, mais elle ne le fit pas, elle était plus forte que ça. Elle mit quelques secondes à réaliser, elle venait de lui dire qu'elle l'aimait...Elle venait de dire à son meilleur ami qu'elle l’aimait, venait-elle de le perdre ? Peut-être l'aimait il aussi ? Elle était peut être la fille qu'elle aimait... Elle n'eut pas le temps de se poser d'autres questions, Edward se rapprochait d'elle. Elle crut un instant que son cœur était lâché.

Des tas de sentiments se mélangeait, elle avait toujours rêvé de ce moment, elle en avait envie, elle l'aimait. Mais d'un autre coté, elle avait besoin de son meilleur ami, et si il devenait plus que ça , resterait-il le même ? Pouvait il être le meilleur ami et le petit ami à la fois ? Elle n'en savait rien, mais une chose était sure, elle ne voulait pas qu'il change, il devait rester Edward, son meilleur ami. Ses lèvres effleurèrent les siennes et coupèrent court à sa réflexion, elle se laissa complètement envouté par son baiser, oubliant sa raison. Ce moment était tellement magique qu'elle ne pouvait penser à rien d'autre. Elle ne sentait que ses lèvres sur les siennes, et ne se posait plus aucune question. Mais il rompit leur baiser, bien trop tôt, pourquoi ce moment devait il prendre fin ?

A peine ses lèvres se séparèrent des siennes que ses tas de questions lui revinrent. Elle l'avait embrassé...il venait définitivement de passer du "meilleur ami" au "petit ami", elle ne voulait pas, elle voulait qu'il soit les deux en même temps, était-ce possible ? Elle était paniquée, complètement chamboulée. Elle avait l'impression de l'avoir perdu.

-J'en rêvait depuis si longtemps... Juliette...

Ces quelques mots murmurer à son oreilles l'effrayaient, et en même temps elle aurait aimé les écouter des centaines de fois. Elle avait rêvé toute sa vie de l'entendre dire ça un jour, mais maintenant que ça arrivait elle avait peur, elle ne savait plus ce qu'elle voulait. Trop de sentiments contradictoires se bousculaient dans son esprit, elle était perdue. Elle regarda autour d'elle, ce moment était censé être un des meilleurs moment de sa vie, pourtant il était horrible.

Elle n'en pouvait plus, elle devait réfléchir. Elle se détestait, comment pouvait elle ne pas apprécier un moment pareil ? L'homme de sa vie venait de lui dire qu'il l'aimait, et elle hésitait. Elle aurait aimé ne pas se poser toute ses question, tout aurait été plus simple si ils n'avaient pas été si proches tout les deux...

Elle ne réfléchit pas plus longtemps, ses yeux commençaient à la bruler et il était hors de question qu'elle pleure. Elle le regarda dans les yeux, elle l'aimait, elle l'aimait de tout son cœur, et pourtant elle avait peur de l'aimer, parce qu'elle voulait qu'il reste son meilleur ami. Sans rien ajouter, elle partit, elle partit en courant, son masque lui tomba des mains, elle ne se retourna pas, elle arriva jusqu’aux grandes portes de la salle, mais quelqun la retint par le bras.

Elle était parti pour deux raison: elle avait eu peur des sentiments qu'elle éprouvait pour Edward, et elle en voulait pas qu'on la voit pleurer. *Une femme forte ne pleur pas, une femme forte ne pleur pas* Sa mère lui avait répété ça des dizaines de fois, et elle faisait résonner cette phrase dans sa tête, mais c'était trop tard, déjà quelques larmes coulaient le long de ses joues.

[Qui va donc retenir Juliette?][Désolé j'avais envi XD]


Hiroshi préparait son plateau pour les personnes invités au bal. Le rideau derrière lui s'ouvrit, il pensa à une domestique qu'il connaissait, qui venait remplire elle aussi son plateau d'argent pour les gens dans la salle. Alors il lui demanda sans la regarder si ça allé, et si elle n'avait pas trop chaud. Mais la voix qu'il attendait n'était pas celle-ci. Elle était familière certes, mais pas dans ses attentes.
Hiro se retourna rapidement pour voir le visage de la jeune femme, mais celle-ci portait un masque. C'était celle qui dansait avec le Roi. Elle lui avait répondu en lui disant qu'elle allait bien et que c'était une belle soirée.
Le jeune serveur avala sa salive, il n'arrivait pas à savoir qui était cette personne et pourtant il était sur de l'avoir déjà croisé quelque part dans le château...
Il s'approcha d'elle doucement, elle devait se cacher, car aucune femmes comme elle se serait aventuré derrière un rideau rouge, sauf en étant accompagné bien sur. Le serveur était tout prêt d'elle, il la regardait dans les yeux, un regard profond, il voulait découvrire cette personne. Alors il retira doucement le magnifique masque de la jeune fille et aperçu... Rose!! Rose Delacour!

-Je suis vraiment désolé, je n'ai pas à faire cela! Veuillez m'excuser.

Dit-il en réalisant sa faute d'avoir enlevait le masque d'une dame.

Des tas de sentiments se mélangeaient en lui. Du bonheur principalement. Il se sentait heureux, paisible. Son rêve s'était réalisé, et il se sentait déborder de joie. Tout ça était trop beau pour durer, mais pour le moment, il profitait des lèvres de sa bien aimé, jusqu'à qu'il s'arrache à ses lèvres à contre coeur, car il n'était toujours pas sûr des sentiments de Juliette, car peut être n'était ce pas lui son meilleur ami? Pourtant il en était presque sûr. Une pointe d'inquiétude le sugbmergea. C'était ce qu'il se disait, lorsque soudain elle partit. Il la regarda, hébété. Avait t'il fait quelque chose de mal? C'était à ne plus rien y comprendre. Pourtant, elle venait d'affirmer l'aime. Et lui venait de lui dire aussi. Pourquoi donc était t'elle partit? Tout s'effondrait autour de lui. Il regardait la jeune fille laisser tomber son masque, et courir. Il remarqua qu'elle semblait chamboulé.
Pourquoi était t'elle partie? Pour lui, une seule réponse pouvait correspondre. Il n'était ni son meilleur ami, ni l'homme qu'elle aimait... Il sentit les larmes lui venir aux yeux, mais il les ravala, et se contenta de la regarder partir, impuissant. Tout s'écroulait autour de lui. Pourquoi la vie était t'elle aussi injuste?
Tandis qu'il la regardait s'éloigner de lui, il sentait comme une partie de lui s'arracher. Il avait besoin d'elle, même en tant qu'ami si c'était la seule place qu'il pouvait occuper, mais il ne suporterait pas de ne plus la voir rire à ses côtés, de ne plus lui dire bonjour, de ne plus la voir, de ne plus entendre sa voix... Tout plutôt que ça... Si elle ne pouvait lui offrir qu'une amitié, et bien il était prenant. Il prendrait tout ce qu'elle lui donnerait, et cacherait ses sentiments pour ne pas lui faire de la peine...
La décision se diffusa dans son esprit, et il se mit alors la réagir. Si il ne la retenait pas, sans était sans doute finit...
Il se mit alors à courir comme un dératé, esquivant les gens, les serveurs, ne pensant plus qu'à une chose: elle. Il ne prenait même pas la peine de s'escuser, mais s'en fichait. Il vit alors un bout de sa robe alors qu'elle tournait le coin d'un mur. Elle avait de l'avance et continuait de courir, mais Edward rattrapait le retard et il fînit par la rattraper jusqu'en elle allait passer les portes de la salle. Il la retena par le bras, et la retourna, la regardant dans les yeux. Essayant de retrouver une respiration normale, il lui dit:

_ Je suis vraiment désolé Juliette! Je... je ne sais pas ce qui m'a pris! J'ai cru... j'ai cru que tu m'aimais... Je ne peut pas refouler mes sentiments car ils sont bien là, mais je peut toujours les cacher... Si tu ne souhaite que de l'amitié pour moi, si tu ne ressent rien d'autre que de l'amitié pour moi, je suis près à souffrir en silence, et à n'être que ce que tu désire que je sois. Ce mystérieux inconnu que tu aimes, il a de la chance, et j'espère qu'il le mérite et te rendra heureuse...Je ne souhaite que ton bonheur... je suis désolé de ne pa sêtre celui avec qui tu aurais voulu danser, ce meilleur ami... J'avoue avoir cru que c'était moi. Je t'en pris, j'ai besoin de toi. Ne part pas... Juliette...

Il n'avait été que rarement pris au dépourvu ainsi. Jamais il n'avait parlé aussi sinçèrement. Il regarda Juliette dans les yeux... Juliette... Ce simple nom le rendait fou. Il se plongea dans les yeux de la jeune fille, attendant qu'elle réponde, qu'elle lu idise qelque chose, n'importe quoi qui pourrait le fixer... Il était prêt à être son "esclave" si c'était ce qu'elle voulait...

[Je voulais répondre c'es pas juste ^^ ]

Elle était toujours derrière ce rideau rouge, se cachant du Roi, de la foule, seule avec ce serveur connu et qui lui était pourtant encore si étrangé. Quand elle répondit, celui ci ce retourna. Puis, il s'approcha d'elle doucement, elle ne fit pas un geste, qu'allait il faire ? Et si il s'empressait de dire au Roi qu'elle se cachait là ? Il, s'avança encore jusqu'à être tout proche, derrière son masque, la jeune fille le regardait avec un air mi-surpris mi-apeuré, il avait un regard profond et elle se perdit dans ses prunelles noires. Hiroshi avait une certaine classe, cela se dégageait de lui. Pendant qu'elle détayait ses traits avec avidité, le serveur la démasqua. Elle se sentit soudain, nue, perdue mais aussi libérée.

Je suis vraiment désolé, je n'ai pas à faire cela! Veuillez m'excuser.

Dit-il, mais étrangement, elle fut contente que ce fut lui qui l'ai démasqué, lui qui finallement pourrait devenir un allié. Elle savait qu'à présent sa vie à Versaille allait être plus compliquée, non seulement elle venait d'une autre époque, mais en plus, le Roi la recherchait, génial pour passer inconito...Rose était une personne qui avait constament besoin d'être rassurée, d'être entourée. Elle ne pouvait pas rendre les autres indifférents, en bien ou en mal et était constament en recherche d'affection, surtout dans les moments d'angoisse. Elle était libérée du personnage qu'elle avait été ce soir, elle pouvait être elle, le problème c'est que cette soirée aussi merveilleuse que compliquée ne pourrait pas s'éffacer comme un beau rêve qui s'achève.
Elle mordilla sa lèvre rose et pulpeuse, se demandant si elle devait parler, s'excuser à son tour, s'enfuir. Rose s'approcha d'Hiroshi qui était encore proche et l'enlaça avec douceur, posant son menton au creux de son épaule. Elle allait surement se prendre le rateau de l'année mais maintenant qu'elle était là, plus question de bouger. Puis elle lui murmura à son tour

- C'est moi qui suis désolée, je n'ai pas à faire ça...

Le jeune serveur la repoussa avec douceur en s'excusant encore. Mais où avait elle donc la tête ? Il était du dix septième, il était seveur, mais vraiment, elle était la reine des imbéciles ce soir ! Elle recula encore comme pour éffacer ce geste pour de bon.

- Ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute, je suis vraiment désolée, je ne voulais pas...enfin, abregeons, il ne s'est rien passé entre vous et moi d'accord ?

Oh non ! elle ne voulait le vexer en lui faisant croire qu'elle regrettait ce geste, même si elle le regrettait. Cela ce voyait qu'elle l'avait choqué par son geste, il était resté raide comme un piquet, ce à quoi elle s'attendait. Elle n'aurait pas du laisser libre court à ses impultions, c'était le meilleur moyen de se griller. Cependant, Hiroshi n'avait pas eu l'air de lui en vouloir, il l'avait repoussé avec tant de douceur dans la voix...ou peut être était ce son caractère qui le rendait comme ça, ou tout simplement son aimabilité, elle eut envie de rire de la situation, c'était tellement ridicule, mais elle ne voulait pas passer encore pour une folle, c'est pourquoi elle garda son sérieux.

- Enfin si, reprit elle, ça s'est passé, mais ça reste entre vous et moi. Y aurait il un moyen de sortir de la salle le plus discrètement possible ? dit elle en baissant la voix comme s'ils étaient en train de comploter un plant maquiavélique.

Rose ne tenait pas à ce qu'on la reconnaisse, ni le Roi, ni ses compagnons de voyages. Ce qui s'était passé ce soir entre elle et le souverain et maintenant entre elle et le serveur devait rester strictement confidentiel. Elle regardait Hiroshi avec son air inquiet de petite fille perdue, en tournant compulsivement sa mèche rousse autour de son index, pourvu qu'on ne la voit pas, pourvu qu'on ne la voit pas...priait elle dans sa tête. Elle se reprit, se redressa et regarda le serveur dans les yeux.

- S'il vous plait, aidez moi.

Julien la regarda impatiemment, il attendait qu'elle enlève son masque. Enfin elle dirigea sa main sur le masque et l'enleva avec grâce, cette fille c'était Julie Peuplier, c'était déjà ça, une adolescente de son époque. Il ne la connaissait pas très bien, mais elle ne le dérangeait pas, elle était toujours dans monde, quand Julien l'observait ça l'amusait un peu qu'une personne puisse être aussi inattentive qu'elle, le monde pouvait s'écrouler à côté d'elle elle continuait à regarder les oiseaux. En fait il n'était pas déçu que ce soit elle, il va peut-être mieux la connaître maintenant qu'ils ont partagé ce moment. Il ne savait pas trop quoi dire, il réfléchissait, il lui sourit en même temps, il ne voulait pas qu'elle pense qu'il était déçu, surtout qu'il ne l'était pas. Il lui dit :

Julie, je vais être franc, je ne m'attendais pas du tout à toi. J'aimerais qu'on se connaisse un peu mieux, je me rends compte qu'on ne s'est jamais vraiment parlés.

Il se rendit compte de l'idiotie qu'il venait de dire, pourquoi il lui avait dit qu'il était étonné? Ce qu'il avait dit n'avait aucun intérêt.

Juliette regarda derrière elle, elle hésita un instant à allé récupérer son masque qu'elle avait laissé tomber, mais elle remarqua qu'Edward s'était mis à lui courir après, il ne fallait pas qu'il la rattrappe. Elle ne voulait pas lui expliquer pourquoi elle était partie, car elle même n'en était pas certaine. Mais il était évident qu'il la rattraperais, elle portait une robe et des talons. Il la rattrappa en effet , et la retourna. Elle lui fit face en essayant de ne rien laisser paraitre de son désaroie.

_Je suis vraiment désolé Juliette! Je... je ne sais pas ce qui m'a pris! J'ai cru... j'ai cru que tu m'aimais... Je ne peut pas refouler mes sentiments car ils sont bien là, mais je peut toujours les cacher... Si tu ne souhaite que de l'amitié pour moi, si tu ne ressent rien d'autre que de l'amitié pour moi, je suis près à souffrir en silence, et à n'être que ce que tu désire que je sois. Ce mystérieux inconnu que tu aimes, il a de la chance, et j'espère qu'il le mérite et te rendra heureuse...Je ne souhaite que ton bonheur... je suis désolé de ne pa sêtre celui avec qui tu aurais voulu danser, ce meilleur ami... J'avoue avoir cru que c'était moi. Je t'en pris, j'ai besoin de toi. Ne part pas... Juliette...

C'était trop, ce qu'il lui offrait était beaucoup trop. Il la laissait décider de ce qu'elle voulait qu'il soit. Or c'était justement ce choix qui lui faisait peur, elle tenait tellement à son meilleur ami. D'ailleurs le fait qu'il ai pu croire que ce n'était en fin de compte pa slui son meilleur ami l'avait étoné. Elle aurait déjà voulut la rassurer sur ce point, mais lui dire qu'il était son meilleur ami revenais à lui dire que c'était lui qu'elle aimait....Ah ! mais pourquoi ne s'était elle pas tout simplement contenté de danser ? Pourquoi avait-il fallut qu'elle parle ?

-Mais...Edward...tu sais que tu es mon meilleur ami, que ça ne pouvait être que toi...

Elle se rendait bien compte qu'elle venait d elui dire qu'elle l'aimait, de façon indirecte. Et ça la boulversait complétement, c'était fait, il était officielement passer se "meilleur ami" à "potentiel petit ami". Et elle ne le voulait pas, ce n'était pas censé se passer comme ça...Il était Edward il avait été son meilleur ami depuis ses 6 ans, et elle voulait qu'il le reste ! Comment lui dire ? Comment lui dire qu'elle l'aimait mais qu'elle voulait qu'il reste son meilleur ami. En fait elle aurait voulut qu'il soit les deux, meilleur ami et petit ami. Celui à qui elle dirait tout et qui la réconforterais et celui avec qu'elle aimerait. c'était ça la vrai question : pouvait-il jouer les deux roles à la fois ?

Elle hésita à lui poser la question. Mais comment lui dire "je t'aime, mais reste mon meilleur ami" c'était beaucoup trop dur. Elle regarda partout autour d'elle, affollée, comme si elle allait trouver les mots qu'elle voulait dire dans la salle ! Elle le regarda à nouveau, elle l'aimait. Et elle l'aimait même plus fort qu'elle n'aimerait jamais personne, elel l'aimait comme un ami, comme un frère et maintenant elle l'Aimait avec un grand A.

-Je veux que tu reste mon meilleur ami...

Bon, ça c'était dit. Mais elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle ne voulait que ça, elle en voulait tellement plus. elle arréta de regarder autour d'elle pour se concentrer sur Edward qui la regardait dans les yeux.

-Est-ce qu'on pourra rester meilleurs amis si on est plus que ça ?

Elle l'avait dit, elle avait formulé sa crainte à vois haute, et elle avait l'impression que le fait de l'avoir pronnoncé à voix haute l'avait accentuer. C'était idiot, elle avait peur. Elle avait peur de perdre son meilleur ami, pourtant c'était idiot, il était là, juste devant elle, près à redevenir le meilleur ami qu'il avait été , mais elle avait quand même peur de le perdre. Elle sentit ses yeux la brûler. Ah non ! Elle n'allait pas devenir une de ces filles qui pleurent dès que quelque chose ne va pas ! Juliette n'avait jamais été comme ça, elle ne pleurait quasiment jamais. * Je t'interdis de pleurer juliette, Je t'interdis de pleurer* Elle avait toujours été forte, un peu endurcit à cause des ses parents qui l'avaient livré très tôt à elle même. Pourtant là elle était dépassé par les évènements, et une larme s'échappa de ses yeux pour rouler le long de sa joue, une seule.