Le grand bal d'automne

L'homme mit un certain temps à répondre, il regardait le couple que formait le Roi et la jeune femme au masque félin. Bon, bah je devais le gêner, se dit-elle. Mais l'attention du jeune homme revient sur elle.

Vous dansez ?

Elle n'aura pas attendu longtemps avant que quelqu'un lui demande de danser, elle était enchantée. Elle lui répondit en faisant une petite révérence :

Ce serai avec plaisir, monsieur.

Ils se dirigèrent vers la piste de danse et se mirent à danser le tango, sûrement. Mademoiselle Mystère n'était pas une pro de la danse mais se débrouillait.

Ils étaient plus proche à présent et Mademoiselle pouvait sentir son parfum capiteux et surement très recherché [^^]. Le Roi lui avait déclaré que danser avece elle était un plaisir partagé en lui adressant un demi sourire adorable, elle rosit légèrement. De plus en plus de gens prenait place sur la piste de danse, tournoyant autour d'eux au rythme de la musique, on entendait le frottement de tous ces tissus luxueux sortis pour l'occasion, on sentait une sorte de joie de vivre insouciante qui plaisait à Mademoiselle.
Elle dansait maintenant depuis un bon quart d'heure et son souffle s'était légèrement accéléré, celui du Roi Soleil aussi par ailleurs, quand elle revenait contre sa poitrine elle pouvait entendre les rythmes saccadés de son coeur. Elle n'osa pas lui demander une pause, surement cela ne se faisait-il pas à cette époque.
Elle s'approcha encore du Roi et pendant que seulement quelques milimètres les séparait et qu'il la regardait droit dans les yeux, elle pensa à ses amis dispachés dans la salle, qui pouvaient-ils être ce soir ? Se doutaient-ils que c'était elle qui dansait avec le Roi ? Surement pas...
Elle avança les lèvres en une petite moue provocante comme pour demander "alors, je vous plait ?" mais elle n'en fit rien. Pour l'instant. Elle ne voulait pas être trop directe, elle voulait attendre de voir comment il réagissait à ses charmes, si elle l'interessait vraiment ou si elle ne serait qu'une énième courtisane si facile à obtenir.

Kiss était toujours toute seule, aucun prétendent était venu la voir pour lui proposer une danse. Elle regardait autour elle pour regarder les couples danser sous une mélodie douce. Ce fut là le moment où elle vit le roi se lever de son trône et se diriger vers une cavalière qui portait une robe splendide.
Des hommes et femmes costumés entraient et sortaient de la salle de bal. Kiss tournait autour elle en cherchant un danseur... Mais en un bref regard, elle fit un serveur avec un verre sur son plateau, elle se dirigea vers lui, mais une femme le prit avant elle. Pas de chance se dit-elle.
Alors elle continua sa route, qui fut barré délicatement par un charmant jeune homme qui lui fit la révérence en présentant sa main et en lui demandant si elle voulait bien lui accorder cette danse. La jeune femme lui sourit et mit sa main dans la sienne.

-Avec plaisir Monsieur.

A son plus grand plaisir, la demoiselle accepta d'être sa cavalière. Il lui offrit le bras, et ils se mirent donc à danser, "tournoyant" parmis les autre couples qui s'étaient formés. sa cavalière lui avait demandé, tout en lui répondant, son nom. Il décidea donc d'y répondre:

Ce soir, je serais Le Cavalier Noir, votre Cavalier Noir. Et vous, qu'avez vous choisi comme nom pour cette soirée?

Tout en parlant, ils dansaient. Le temps s'accélèra soudain, et se rapprochant un peu plus l'un de l'autre, ils tournoyèrent un peu plus vite. Il n'était pas du tout sûr, mais il lui semblait que certaint pas de la jeune fille appartenait plutôt à une danse de son époque, du futur... Mais peut être se trompait t'il. Il voulait en avoir le coeur net. Il voulait aussi en savoir plus sur sa cavalière dorée.

Si je puis me permettre, ne faîtes vous pas partis de ces personnes arrivés récemment au château? Votre manière de danser est vraiment splendide...

Il espérait ne pas se tromper... Alors qu'il s'était rapproché de sa cavalière, une mangifique odeur lui chatouilla les narines. Elle sentait bon. Très bon même. Il inspira une autre grande boufée de son parfum ennivrant, discrètement. Il aurait juré avoir déjà sentit cette odeur quelque part... mais où? Cela le rendait à moitié fou. Se pourrait t'il qu'elle fasse partie d'une des personnes de son époque? Il l'espérait presque d'un côté... Inspirant une énième bouffée, il lui dit:

Vous êtes aussi belle que vous sentez bon damoiselle... A vos côtés, je me sens ridicule...

Il lui offrit son bras, elle s'y accrocha et ils se dirigèrent vers la piste ou ils commencèrent à danser. Puis il répondit à sa question, en lui disant que ce soir il serait son cavalier noir, elle sourit à cette reflexion, puis il ui retourna la question.

-Pour cette soirée je serais Melle X

Tout se passait très vite, ils tournoyaient de plus en plus vite au milieu des autres danseur, elle s'écartait de lui un peu plus loin à chaque fois, et revenait toujours un peu plus près. Il lui demanda alors si elle était une de ces personnes arrivées récemment au chateau, tout en rajoutant qu'elle dansait de façon splendide. La main de Melle X se crispa un peu sur celel de son cavalier. Elle ne savait quoi penser. Soit il était lui aussi, un gars de son époque, dans ce cas elel pouvait lui faire comprendre qu'elle aussi, soit c'était un noble du chateau, peut être c'étaient ils fait repéré, les nobles se posaient ils des questions. Elle se reprit, se n'était pas la peine de paniquer, ce n'était qu'une simple question. Elle redevint aussi calme qu'avant, et répondit tout en tournoyant.

-En effet je suis arivée récemment, et vous monsieur êtes vous ici depuis longtemp ?

En effet elle voulait savoir si lui aussi venait du futur. Il se mit à la complimenter, lui disant qu'elle sentait bon, tout autant qu'elle était jolie, il rajouta qu'a ses cotés il se sentait ridicule. Elle pensait tout le contraire, il dansait si bien qu'elle ésperait être à la hauteur.

-Vous ne devriez pas vous sentir ridicule, vous dansez vraiment bien.

Cette fille le charmait vraiment, elle lui avait répondu que ce serait avec plaisir , puis ils allèrent danser , sur un air assez rapide , il dirait presque du tango. Ce moment était magique il la regardait droit dans les yeux il ne savait pas tellement quoi dire , peut-être ne pas parler serait mieux pour l'instant. Il était tout à fait euphorique , il avait l'impression qu'ils étaient seuls à danser, tournoyer qu'il n'y avait personne autour d'eux.Elle dansait très bien il ne se sentait pas tout à fait à la hauteur , à son époque il ne faisait pas parti de club de Tango ou de Valse. A vrai dire , avant ce soir-là , la danse n'était pas son hobbie. Mais là il appréciait vraiment, surtout avec elle. Il savait qu'il la connaissait, il espérait seulement qu'il l'appréciait en dehors du bal. Il la regardait encore dans les yeux profondément quand il se dit qu'il devrait peut-être dire quelque chose, il voulait connaître son nom de bal alors il demanda:

A qui ai-je l'honneur ?

Le Roi la ressera contre lui comme réponse à son invitation si bien que leur lèvre était à présent si proche qu'elle sentait qu'elle n'allait plus tenir longtemps, essayait il de la provoquer, lui aussi ?

Au moment ou n'en pouvant plus, elle allait se jeter avidement sur sa bouche entrouverte, il "l'envoya valser" à bout de bras, avec douceur cependant pour lui reprendre la main juste au moment ou leurs doigts se séparait. Mademoiselle sentait la chaleur de l'adrénaline l'envahir, qu'allait il se passer ?

Et comme réponse à cette question, le Roi la rammena à lui pour l'embrasser fougueusement.
"Ohmondieu" se dit la jeune fille en répondant à ce baiser impromptu et pourtant si délicieux. Ils étaient au milieu de la salle et avaient (évidemment) arreté de danser, l'esprit de la jeune fille était concentré sur la douceur de ces lèvres tant désirées depuis son arrivée, sur ce baisé donné avec la fougue non mesurée de quelqun d'impulsif et de spontané qui laissait libre court à ses envies quand bon lui semblait, avec l'assurance et la force de quelqun qui dirigeait, qui incarnait le pouvoir, mais aussi avec la passion de quelqun qui la désirait vraiment et qui, on l'a compris, lui plaisait...énormément.
Elle aimait le contact de sa langue, de ses lèvres, de ses bras autour d'elle. Elle rammena sa main à la nuque du Souverain de façon à appronfondir le baisé, d'aller encore plus loin, de lui montrer qu'avec elle, il ne regretterait rien. En plus de cette folle attirance physique qui les liait, elle savait, elle sentait qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, il n'y avait pas forcément là de l'amour, mais de la complicité, du désir et du respect. N'était-ce pas parfait ?

Elle s'écarta un instant

- Vous êtes plein de surprise, elle l'embrassa encore, ça me plait. dit elle avec un énième sourire

Il attendit une réponse et un ange passa. Mais heureusement celle ci parlat, elle lui demanda s'il voulait danser, cela le surpris quelque peu et pour se donner du courage, il vida d'un trait son verre. La boisson était délicieuse , elle lui donna alors un sentiment de bien être. Soudain un miracle se produit et il se demanda si cela venait aussi de l'alcool, car à quelques pas de là dans un coin de la pièce, elle se tenait là . La plus belle des créatures, elle portait une magnifique robe en satin dans les tons prunes, délicatement plissé vers le bas, ainsi qu'un masque dans le même ton mais ne masquant point sa beauté. Elle était comme enveloppée d'une ora magique qui l'attirait vers elle. Il fut alors comme ipnotisé et se dirigea vers elle sans prêter la moindre intention ver la demoiselle vêtu de bleu. Arrivé à sa hauteur, il se présenta et lui fit un baise mainet dit:

Mademoiselle, m'accorderiez vous cette danse?

Jamais Mademoiselle Mystère n'avait dansé ainsi, elle n'avait pris que quelques cours quand elle était petite. Mais c'était peut-être l'époque qui lui faisait ça et l'ambiance dans lequel régnait ce bal. Son cavalier dansait bien. Elle était heureuse d'être là à se vider la tête en dansant. Tant de choses lui était arrivée.... Elle ne savait pas si son cavalier était de son époque ou pas. De toute façon elle s'en fichait complètement, elle aimait bien cette époque malgré la prédominance de la superficialité. Elle plongea ses yeux dans ceux de son cavalier, elle distinguait une lueur de bonheur. Ils ne se parlaient pas mais cela n'avait pas d'importance, les gestes ou les regards pouvaient signifier plein de choses.

A qui ais-je l'honneur ?lui demanda-t-il.

Ce soir je me prénomme Mademoiselle Mystère, mon cher monsieur.

Elle ne lui retournait pas la question car elle n'attachait aucune importance à l'identité de son partenaire de danse. Non pas qu'elle ne l'appréciait pas mais vu que ce n'était pas son vrai nom cela n'avait aucun intérêt.
Elle voulait savoir s'il appartenait à son époque mais ne voulait pas se trahir donc elle ne dit rien. Puis se remit à rêver, à penser, elle était retournée dans ce qu'elle appelait "son monde".

Il regarda encore le Roi, il embrassait fougueusement la demoiselle avec qui il dansait, que se passerait-il dans un quart d'heure à ce rythme là?

Puis sa cavalière lui répondit qu'elle s'appelait Mademoiselle Mystère , ce nom lui allait bien.Elle n'a pas voulu savoir son nom , ça ne l'intéressait peut-être pas et c'était sûrement mieux comme ça. Il commença à être un peu essoufflé alors il trouva une autre excuse pour arrêter de danser , il lui demanda:

"Voulez vous boire un verre ?"

Il n'attendit pas sa réponse et attrapa doucement sa main vers le buffet, arrivé au buffet, il se servit un verre d'alcool , il commença à boire et s'esclaffa en voyant une scène qui était pour lui hilarante : un homme a quitté sa cavalière pour une autre puis , il part , elle le suit et lui piétine le pied avec son talon , quelle hystérique aurait l'idée de faire ça ?Pathétique ! Elle se dirigea vers une fenêtre , il voulut se rapprocher un peu pour voir qui elle était , arrivé tout près d'elle il s'inclina légèrement , et fit tomber l'intégralité de son verre sur sa robe , sa maladresse lui avait toujours joué des tours , mais là , ça ne le dérangeait pas , il aurait vengé son ex cavalier après tout non ?
Il lui dit poliment:
Désolée Madame, pour ma maladresse , voulez vous que je vous ramène quelque chose ?

Melle X? Il était un peu déçu mais ne le montra pas. Il aurait aimé que son nom représente sa personnalité, un peu comme le sien. Mais tans pis. Il ne cessait de s'imaginer qui elle était. Une de ses connaissances? Une personne du château? Lui si mystérieux n'avait plus envie de mystère, il voulait savoir qui elle était. Toute sa patience était partis...

Il se reprit. Il attendit la réponse de Melle X. Au moins, il savait comment l'appeler à présent. Il crut voir de l'hésitation sur son visage, mais sans doute avait t'il rêvé. Elle finit par lui répondre qu'elle n'était arrivé que récemment. Il sourit. Voilà qui en disait plus long que la plupart des gens de cette salle ne pourrait en deviner! ainsi, elle faisait partit des personnes de son époque! Qui était t'elle? Finalement, il n'avait plus tellement envie de savoir. Et si il tombait sur une personne qu'il détestait? Tous se briserait et sa soirée serait gâché. Après tout, c'était un bal masqué. Il venait de retrouver goût au mystère.

Néammoins, elle lui retourna sa question. Misère de misère. Que répondre? Elle lui avait dit, il lui devait de répondre. C'était la moindre dees choses.

_ Nous sommes apparament arrivé en même temps.

Il dériva la conversation sur la dans, la complimentant et disant qu'il se sentait ridicule à ses côtés, ce qui n'était pas totalement faux. Bien au contraire! Il inspira une nouvelle bouffée d'air, laissant l'odeur du parfum de la jeune fille l'ennivrer. N'y avait t'il pas une loi interdissant d'être aussi attirante?

Ils tournaient, s'éloigant et se rapprochant de plus en plus. Le Cavalier Noir commençait à y prendre goût à cette danse. il se sentait paisible, heureux. Ses pieds, coordonners avec ceux de la demoiselle, ne lui faisait ressentit aucune douleur, et il avait l'impression qu'il pourrait danser ainsi sans s'arrêter toute la nuit. Il ne ressentait aucune fatigue.

Alors qu'ils se rapprochaient, après s'êrre éloigné, ne se retenant que par la main, il murmura à l'oreille de sa cavalière:

_ Ce devrait être interdit d'être aussi envoûtante... Mon esprit en est complètement embrumé...

En effet. Il n'arriait même presque plus à réfléchir.

Ils dansaient, inssassablement. Il savait qu'il n'oublierait jamais cette soirer. Comment l'aurait t'il pû? Elle était si magnifique... Ils se laissaient porter pa la musique. Il avait tout oublié. Où il était, qui il était. La seule chose qu'il voyait, c'était elle. A présent, ils dansaient à côté du roi, bien que celui-ci s'était arrêté de danser, trop occupé à embrasser une ravissante jeune fille. Il les remarqua à peine. Pourquoi n'arrivait t'il pas à détacher son regard du visage de la belle incconue? N'était t'il pas déjà amoureux d'une autre? Pourquoi se sentait t'il attiré? Il ne comprenait plus, bien que des images de cette autre personne lui revenait en tête. Il l'imaginait presque, comme si s'était elle avec qui il dansait. L'image de celle qu'il aimait se dissipa, rvenant à sa cavalière, qui l'attirait comme un aimant, lui faisant perdre la tête. Il avait perdu la notion du temps, de l'espace, des choses. Combien cela faisait t'il de temps qu'ils dansaient? En tous cas, il ne voulait plus s'arrêter. Plus jamais...

Il fut surpris quant à la réaction de cette jeune fille , elle avait les larmes aux yeux , et bientôt elle fondrait en larmes , en lui demandant pourquoi , on avait l'impression que tout le malheur du monde lui retombait dessus , pour un peu d'alcool sur sa robe , il n'avait pas fait exprès après tout , mais apparemment cette fille était un peu paranoiaque et très susceptible , elle s'en alla , alors c'était ça , il lui suffisait d'un peu d'alcool sur sa robe pour quitter un bal si exceptionnel , en plus de ça elle pensait qu'il avait abandonné sa cavalière , juste pour aller lui verser son verre , cette fille , c'était une victime. Il était sûr qu'il la connaissait car son comportement , son agressivité , lui faisait étrangement penser à quelqu'un qu'il connaissait. Il ria en pensant à la vie que devait mener cette fille , il voulut la suivre et vit qu'elle se cognait à maintes reprises , elle avait l'air désespérée et pleurait , alors là c'était trop , il se sentit obligé de la suivre , très sincère :


Mademoiselle s'il vous plaît , je n'ai pas fait exprès , je suis vraiment désolé , puis-je vous parler ?

Il ne savait pas si elle l'avait entendu , mais il pensait vraiment ce qu'il avait dit , il ne voulait pas la mettre dans un tel désespoir.

M. se retourna, essuyant c'est larmes.

-Ecoutez. Je sais que vous m'avez vu écraser le pieds de cet homme, et je sais que vous avez fait exprès de renverser votre verre sur moi. Je ne suis pas stupide. Mais le fait est que ça ne se fait pas de laisser une jeune demoiselle ainsi, sans plus d'explication! Et vous vous devriez retourner avec votre amie et me laisser en paix. Ce bal est une catastrophe et avant que d'autre n'arrive, je voudrai partir, vous comprenez?

Elle le regarda droit dans les yeux et ce demanda qui pouvait ce cacher derrière ce masque. Elle ne connaissait pas son nom, pas son époque, et elle s'en fichait. Pourquoi ne la lachait-il pas? Elle voulait partir, pourquoi était-ce un crime? Pourquoi personne ne la laissait tranquille à la fin?? Elle n'attendit que vaguement sa réponse, tournant déjà les talons.

Elle lui répondit qu'elle était sûre qu'elle avait fait exprès , il voulait juste s'informer , mais quand elle lui dit de le lâcher il accepta et partit , il ne lui voulait rien de mal. Il retournait vers le buffet et cherchait sa cavalière , il ne la voyait plus il se rapprochait , bousculait tout le monde , il voulait lui parler , la connaître mieux , savoir si elle était de son époque , peut-être lui avait-il fait de la peine en partant ? Il crut la voir de dos , il reconnut sa belle robe violette , il s'en voulait beaucoup en se disant qu'il n'aurait pas dû se mêler des affaires des autres et rester avec cette jeune fille magnifique qui lui plaisait beaucoup , il voulait absolument en savoir plus sur elle.Il se rapprocha , c'était elle , il en était presque sûr ,elle était toujours de dos , il lui dit d'une voix douce:

Je m'excuse Mademoiselle , de vous avoir quitter un bref instant , voulez vous reprendre cette danse avec moi ?

Le Roi, qui semblait être aussi enchanté qu'elle à la suite de leur rencontre, lui déclara qu'elle était étonnante...oups, étonnante, mademoiselle était consciente d'avoir été trop loin, trop vite, bref, trop elle..
Elle était au 17ème, il était le Roi, cela ne se faisait pas, les gens les fixait...
Il lui proposa un verre, enfin...elle répondit avec un petit sourire un peu gêné par le regard des autres qui commençait à se faire lourd.

- Avec plaisir

Mademoiselle posa la main sur son bras. Après tout, quelle importance ? Personne ne savait qui elle était, et puis, elle repartirait de cette époque bientôt, en tout cas elle l'espérait vraiment.
Puisqu'elle était là, autant s'amuser non ? Oui vraiment, tout ceci n'était qu'un rêve éveillé.
Ils s'approchaient du buffet, fendant la foule sur leur passage. Elle agripa le Roi un peu plus fort, et si il avait été contrarié par cet échange en publique ? Si il lui en voulait ? Si...oui bon en même temps, c'est lui qu'il l'avait embrassé. Soucieuse, elle laissa son regard aller et venir dans la salle sans vraiment regarder les gens.

Il lui rendit son sourire. Un sourire complice, comme si ils se connaissaient depuis toujours, ce qui était peut être vrai. Surtout qu'elle venait de son époque. Se pouvait t'elle que ce soit Elle? Celle qu'il aimait en secret? Se pouvait t'elle qu'elle soit la personne qu'il avait eu le plus envie de rencontrer à ce bal, Si c'était le cas, le hasard faisait bien les choses, et c'était son jour de chance.
Elle lui répondit qu'il avait une voix magnifique. Ils se sourirent à nouveau. Il se sentait si bien pour une fois. Il fût touché par son compliment, mais ne pût s'empécher de le lui retourner:

_ Ma voix est peut être magnifique, mais elle n'égale pas la votre. Je n'ai jamais entendue un son aussi doux de toute ma vie, que votre voix. Ne vous l'avons donc jamais dit?

Ses doutes commençaient à se dissiper à présent, il recconnaissait son parfum, sa voix qu'il reconnaîtrait entre mille... Il était celle qu'il espérait rencontrer à ce bal, celle avec qui il souhaitait danser, enfin, celle qui voulait qu'elle soit sienne. Il avait tant rêver de cette danse lors du bal de promo, à son époque. Il s'était imaginé, l'invitant à danser. et c'était là, au XVIIème siècle, lors d'un bal masqué, qu'il dansait avec elle.
Il ne pouvait pas décrocher son regard du sien. Cet effort aurait été trop dur, trop douloureux, et il ne voulait surtout pas briser le lien qui venait de se former. Il voyait à peine les personnes autour de lui. Il ne vit pas la jeune fille bleu, ni le roi et sa cavalière s'arrêter de danser, il ne voyait qu'elle, comme toujours. La différence était qu'elle était masquée pour une fois. Pourtant, il l'avait reconue. Pas tout de suite, certes, mais tout de même.

Cete soirée était magnifique. Mieux que tout ce qu'il avait pû imaginer dans ses rêves les plus fou. Ils dansaient, s'éloigant de plus en plus pour se rapprocher de plus en plus. Il avait vraiment l'impression qu'il n'y avait qu'eux dans cette salle, personne d'autre. Il serait revenu dans leur époque, il n'y aurait rien vu! Le plu maladroit des voleurs pourrait lui voler un objet de valeur, il n'y verrait que du feu. Il n'arrivait pas à détacher son regard de celui-ci de sa cavalière.

Un doute l'envahit. Une question qu'il s'était déjà posée des milliers de fois se posa à lui. Avec la même angoisse et la peur. Et si elle en aimait un autre? Il s'était déjà posé cette question un bon millier de fois. Qu'elle ne l'aime pas, il comprendrait, mais il ne pourrait pas supporter l'idée qu'elle en aime un autre. La jalousie qui l'envahissait en ce moment même alors qu'il ne faisat que de penser, d'imaginer, serait sans doute mille fois plus grande. Finalement, il ne pût se retenir, et demanda:

_ Avez-vous déjà aimé? Je veut dire, pas une simple amourette. Un amour fort, vrai, et sinçère. Un amour qui vous donne des ailes tout en faisant mal car vous n'osez pas avouer vos sentiments de peur de briser les quelques liens fondé avec cette personne. Un amour qui vous rend heureux, et malheureux à la fois. Enfin, un amour si fort que vous ne supportez pas d'être éloigné de cette personne, et que vous vous posez tous le temps la question: Et si il/elle en aime un autre? Je crois que je préfèrerais qu'elle n'aime personne, plutôt qu'une autre personne que moi-même. C'est de l'égoisime pure et simple, mais les être humains ne sont t'ils pas connus pour être égoistes?