A l'abris des oreilles indiscrètes...ou pas. [Pv : les condamnés à mort XD]

Ca faisait un bout de temps que Juliette et Laure ne s'étaient pas retrouver toutes les deux "entre filles". Et Juliette avait des tonnes de choses à lui dire, pourtant ça ne faisait que quelques jours qu'ils étaient ici et elles avaient passé beaucoup de temps ensembles, mais Juliette avait toujours plein de chose à dire à Laure. Elle se mit donc à la recherche de Laure qu'elle trouva dans un couloir.

Sans trop savoir pourquoi, Juliette qui avait été une peu perdue ces derniers temps, un peu sombre avait retrouvé une certaine joie de vivre. Après tout si il était bloqués dans cette époque, se lamenter sur leur sort ne changerait rien, il vallait mieux en rire qu'en pleurer. Elle était en quelque sorte redevenu la vrai Juliette, la Juliette que tout le monde connaissait.

-Laure ?

Juliette lui fit de grand signe de bras avant de courir jusqu'à elle, elle se prit plusieurs fois les pieds dans sa robe mais arriva jusqu'à Laure sans tomber.

-on va faire un tour ?

Sans attendre la réponse de Laure elle passa son bras sous le sien et elle l'emmena vers la salle de banquet, cette grande salle vide avec ses grands canapés dans le fond serait parfaite pour discuter. Elle arrivèrent devant la porte, Juliette mis un petit moment à l'ouvrir car elle était très lourde, mais la porte finit par céder, elle entra dans la pièce, entrainant Laure avec elle, la porte se referma dans un claquement sonore.

Elle fit quelques pas dans l'immense salle, il y avait une grande table au milieu, deux gîgantesque fenêtres et de luxueux canapés étaient disposés au extrémité de la salle. Juliette leva le regard vers le plafond, il semblait si loin...la salle devait être haute d'une vingtaine de mêtres, c'était impressionant.

-Wahou !

Elle avait laisser échapper ça dans un souffle qui se répéta plusieurs fois avant de s'éteindre. Il y avait énormément d'écho.

-Laure ! tu as vu comme ça résone ! s'exclama elle à vois haute.

Encore uen fois sa voix retentit plusieurs fois avant de sa taire. a ce moment là quelqun poussa la porte...

Laure vagabondait dans les couloirs du château, qui avoisinaient la salle de banquet. Elle ne savait pas trop ou menait ses pas et elle s'en fichait un peu car elle ne cherchait pas à aller quelque part en particulier, elle réfléchissait. Ca non plus ce n'était pas précis car elle réfléchissait a plein de chose en même temps :
- Comment allait-il repartir d'ici ? (Mais ça elle ne se faisait pas d'illusion elle ne trouverai sûrement pas la réponse !!!)
- Est ce que c'est parent n'était pas trop inquiet ?
- Ou était Juliette en se moment ?
Toute ces questions restaient sans réponse, a part une, celle qui concernait Juliette ça elle entendit la voix de Juliette à l'a autre bout du couloir qui criait son nom, en se retournant elle vit Juliette courir dans sa direction (en trébuchant sur sa robe de temps en temps, avec son habilité habituelle ^^).

Juliette lui demanda si elle voulait faire un tour, et Laure eu a peine le temps de répondre que Juliette lui prit le bras et elle parti ouvrir les portes de la salle de banquet.

Une fois installée sur un fauteuil, Laure fut émerveillée par la richesse du mobilier qui les entourait. Juliette lui fit alors remarquer que ça résonnait, Laure fut amusée de voir son ami retomber en enfance devant la résonance de la pièce... Alors Laure ouvrit la bouche pour la première fois depuis qu'elle c'était retrouvée :

- " Ouais c'est marrant..., alors quoi de neuf ? Ou de vieux si tu préfères ? "

Laure avait retrouvé sa bonne humeur et elle sourit quand, la grande porte s'ouvrit sur un visage qu'elle connaissait...

Rodrigue s'accomodait plutôt bien de la vie de château. Il fallait dire que lui et ses neuf amis n'étaient pas tombés trop mal. Ils avaient remonté le temps mais ne s'étaient pas retrouvés dans une situation trop compromettante. En effet, ils auraient pu atterrir à une époque bien plus ennuyante, où la France était en guerre. Ou alors ça aurait pu être dans la campagne. Mais non, ils s'étaient retrouvés à Versailles, à occuper les chambres de nobles en compagnie du Roi Soleil, Louis XIV. Non, Rodrigue s'estimait définitivement heureux d'avoir été propulsé là où il était, car ça aurait pu être pire. Certes la relation était insolite, mais il préférait être optimiste. Et ce n'était pas comme s'il allait mourir ici, ils finiraient forcément par trouver un moyen de rentrer chez eux.

Il fallait dire qu'ils s'étaient passées beaucoup de choses en ces lieux, des choses que le jeune homme n'oublieraient jamais. Ses relations avec certaines personnes s'étaient concrétisées. Il était devenu plus proches d'eux. Et ce en particulier avec Sandra, pour qui il s'était avoué ses sentiments, sentiments qu'il n'avait cependant jamais formulé à haute voix. Ce n'était pas trop son truc... Mais il essayait de lui apporter tout le bonheur et la présence dont il était capable. Elle avait été seule trop longtemps, et il ne voulait pas la lâcher. De ce fait, il avait fait en sorte de se trouver avec elle souvent, histoire de l'aider à parler un peu plus aux gens du groupe, à se faire une place et à se faire accepter pour la fille qu'elle était vraiment, pas pour la Sandra qu'il connaissait au XXIe siècle, la Sandra irritante dont ils préféraient éviter la compagnie.

C'est pourquoi depuis quelques jours, Rodrigue ne s'inquiétait pas trop. Il préférait profiter du temps qu'il passait ici, vivant au jour le jour et sans trop de soucier de la façon dont ils retourneraient chez eux. Il savait juste que ça finirait par arriver, c'est tout.
Or, ce jour-là, il venait justement de quitter Sandra avec qui il venait de passer un petit moment. Ils venaient justement de se séparer pour se retrouver certainement un peu plus tard. Etant donné qu'ils n'étaient qu'une dizaine, ils restaient rarement longtemps loin les uns des autres. Et pendant ce temps-là, le jeune Bass était partie en vadrouille dans le château. Par moments, il aimait bien se retrouver avec les gens d'époque. C'était à la fois très intriguant, amusant et excitant. L'idée de faire des gaffes et de devoir habilement se rattraper par la suite était finalement très intéressante et ça lui avait parfois permis de se divertir. Au moins, plus tard, il serait calé en Histoire.

Mais à l'instant où il tournait pour se retrouver dans un nouveau couloir, il aperçut deux silhouettes féminines tourner pour entrer dans une salle annexe. Or, il eut le temps de voir de qui il s'agissait. En même temps, il n'aurait pas eu de mal à reconnaître deux jeunes filles venant du XXIe siècle, il devenait impossible de lui mentir à ce sujet. Alors il se mit à leur poursuite, n'ayant cependant pas encore eu l'occasion de les identifier. Elles venaient justement d'entrer dans la salle des banquets, et Rodrigue les suivit, un léger sourire aux lèvres. Il préféra d'ailleurs entrer sans trop de bruit, histoire de ne pas les effrayer en leur faisant penser qu'il n'était pas un des voyageurs.

Et lorsque ce fut fait, il découvrit les regards de Juliette et Laure dirigés sur lui. Il leur adressa un sourire.

"Salut les filles..." dit-il simplement du ton désinvolte qui le caractérisait.

S'avançant au milieu de la pièce pour les rejoindre, sans avoir encore observés attentivement les ornements de l'immense salle, il se dirigea vers elle et s'arrêta brusquement, soudainement gêné.

"Oh, euh... Vous vouliez être seules peut-être ?"

Se retrouver seules entre meilleures amies était bien un truc de filles. Même si les garçons faisaient parfois de même, ils n'oseraient jamais l'avouer et de toute façon, ils en avaient bien moins besoin que les filles.

Juliette avait toujours les yeux rivés sur le plafond, la tête renversée en arrière, ce plafond semblait si loin...laura la sortie de son emerveillement.

" Ouais c'est marrant..., alors quoi de neuf ? Ou de vieux si tu préfères ? "

Juliette se retourna vers sa meilleure amie, elle ouvrit la bouche mais n'eut pas le temps de répondre, elle entendit la porte derrière elle s'ouvrir et se retourna. Elle sourit en reconnaissant Rodrigue. Ils n'étaient pas les meilleures amis du monde, mais étaient dans la même école depuis un bout de temps et étaient quand même assez proche, il sourit aussi avant de les saluer de son habituel ton désinvolte. Il vint vers elle mais s'arréta brusquement, Juliette haussa les sourcil, pourquoi s'arrétait-il comme ça ? Il semblait presque géné.

"Oh, euh... Vous vouliez être seules peut-être ?"

Ah, ce n'était qe ça, il avait juste peur de les avoir déranger. Mais sa présence ne dérangeait pas Juliette le moins du monde, et ce devait être pareil pour Laure.

-Non, ne t'en fais pas,tu peux rester.

Juliette s'assit sur un pouf à coté du cannapé et jetta un nouveau coup d'oeil au plafond, il semblait encore plus loin vu d'ici. Ce plafond était intouchable...Il était près d'eux, à une vingtaine de mêtre seulement, et pourtant il était si loin...Comme Edward, ce plafond lui faisait pensé à Edward. Tous les deux ils avaient toujours été très proches, comme des frères et soeurs. Elle le connaissait depuis l'école primaire et ils ne se quittaient jamais. Elle se rappellait que les profs essayait toujours de les mettres dans des classes différentes, sinon ils se mettaient à coté et n'arrétait pas de bvarder et d'éclater de rire. Oui, il était son meilleur ami et ils étaient extrement proche, pourtant il lui semblait si loin...Ils étaient si loin de la relation qu'elle ésperait. Elle essaya de penser à autre chose et se tourna vers Laure et Rodrigue.

-Alors ? Qu'est ce que vous racontez de beau ?

[vous me dites quand me m'amène ^^]

[tu arrive quand tu veux, étant donné qu'on est pas censé te remarquer ^^]

Bien installée dans un grand et imposant fauteuil Laure posa une question à Juliette, qui était envoutée pas le plafond qui apperamment la faisait réfléchir, mais la question tomba dans les oubliettes car au même moment la porte de la salle s'ouvrit laissant apparaître Rodrigue Bass. Il avança jusqu'au milieu de la salle et il s'aretta net, que lui arrivait-il ? Il dit : "Oh, euh... Vous vouliez être seules peut-être ?" Ha c'était tout, biensur qu'il pouvait rester, quelle question !! Mais Juliette la devança et répondit : "Non, ne t'en fais pas,tu peux rester." Puis elle s'assit sur un pouf et relança un furtif coup d'oeuil au plafont puis elle dit :

-"Alors ? Qu'est ce que vous racontez de beau ?"

C'était presque la même question que Laure avait posée quelques minutes auparavant mais bon c'est pas bien grave alors elle répondit :

- " Bah pas grand chose, je sais plus trop quoi dire avec toute cette histoire qui nous est tombée dessus, tout ça paraît tellement irréelle... Et vous quoi de neuf neuf ???"

[C'est pas très long désolée et aussi désolée pour l'attente enfin je suis désolée pour beaucoup de chose ^^ !!!]

Aujourd’hui, Hiroshi se promenait dans les couloirs et jardins du château de Versailles. Là où le parquet brillait comme des diamants que les demoiselles portaient sur elles, là où les plafonds étaient dessinés de rosaces, là où les parfums et les couleurs magnifique et appétissants des fleurs qui le saluait à son passages. Le temps était ensoleillé, quoi demander de plus ? Le travail n’était pas surchargé non plus, les invités du Roi devraient normalement venir le lendemain, alors en tant que serveur il n’y avait rien à faire pour l’instant. En revanche les femmes de ménage étaient de service !
Enfin… Hiro était donc entrée dans le château, un plateau en argent dans les mains, et une serviette blanche sur le poignet. Le couloir étaient calme personne ne se présentait, quand… Une femme apparue. Elle était blonde et jeune, puis un cri de joie, encore une demoiselle qui se précipitait vers cette fille, c’était Juliette Deauclair, une femme très charmante, avec qui il c’était familiarisé. Toute deux entrèrent dans la grande salle, là où le bal avait eu lieu.
Curieux, Hiro voulu s’approcher quand de nouveau un homme se dirigea vers la porte. Que ce passait-il pour que des nobles se regroupent comme cela ? Le jeune homme regarda autour de lui et se mit derrière la porte entrouverte. Les jeunes gens ce disaient « quoi de beau ? » ou encore Quoi de neuf neuf ? » Mais quelle était cette langue ? Et qui étaient-ils ?
Cette conversation intrigua le jeune serveur, alors il resta derrière la grande porte tout en écoutant les nobles qui se trouvait dans cette pièce…

[C'est cour désole :S]

Lorsqu'il était entré dans la pièce, Rodrigue avait marché d'un pas désinvolte vers les deux jeunes filles qui bavardaient. Mais il s'arrêta en pleine marche. Cela faisait un petit moment peut-être que Juliette et Laure ne s'étaient pas retrouvées. Peut-être voulaient-elles faire le point, parler entre elles comme n'importe quelles meilleures amies auraient faites. C'était un truc de fille mais il entrait là et peut-être les dérangeait-il. Alors il révéla ses pensées mais les jeunes filles le laissèrent entrer, lui affirmant qu'il ne dérangeait personne. Son sourire s'élargit et il les rejoint véritablement cette fois.

Sans s'installer dans un des fauteuils, Rodrigue préféra s'adosser au mur voisin, les bras croisés sur la poitrine. Sur un ton indifférent, Juliette leur demanda ce qu'il y avait de nouveau. Laure répondit par la réponse évidente, banale.... "Pas grand-chose", et retourna la question. De son côté, le jeune homme trouvait un peu absurde de donner une telle réponse. Quoi de nouveau ? "Oh, eh bien j'ai simplement remonté le temps... À part ça, rien". Un sourire malicieux se dessina sur son visage, mais il ne fit aucun commentaire. A la place, il pensa à Sandra. Tout le monde se doutait un peu de leur relation, mais ils ne l'avaient jamais rendue officielle. Devait-il en parler aux filles ? C'était peut-être une bonne chose, mais il ne voulait pas le faire sans la jeune McGowan, il pensait que ça pouvait être lui manquer de respect si elle ne tenait pas particulièrement à le faire savoir d'une telle manière. Donc une fois encore, il préféra se taire à son sujet. Il eut un sourire, et préféra finalement répondre par l'ironie qui l'avait amusé quelques secondes auparavant.

"Oh, moi tout va bien... Récemment j'ai remonté le temps et je me suis retrouvé coincé au XVIIe siècle... C'est dingue, hein ? Sinon... pas grand-chose non plus."

Il avait un sourire au coin des lèvres, ironique, et il était à mille lieux de se douter à quel point cette phrase lui coûterait dans le futur. À mille lieux de se douter qu'ils étaient épiés, écoutés. À l'instant, il plaisantait, inconscient de tout ce qu'il se passerait par la suite. Il était loin de penser qu'il perdrait le sourire dans les minutes, les heures à venir.

[Désolée à mon tour, c'est pas très long =S et c'est en retard !]

Juliette se calla dans son pouf avant de demander

-"Alors ? Qu'est ce que vous racontez de beau ?"

C'était une question si anodine qu'elle aurait presque pu paraitre déplacer à cet endroit, et surtout à cette époque ! Elle imaginait très mal les nobles du chateau se demander "quoi de neuf ?" en se croisant dans les couloirs, mais ils étaient entre eux et pouvaient donc retrouver leur manière de parler habituelle, du moins c'est ce qu'elle croyait.

- " Bah pas grand chose, je sais plus trop quoi dire avec toute cette histoire qui nous est tombée dessus, tout ça paraît tellement irréelle... Et vous quoi de neuf neuf ???"

Laure semblait un peu perdue avec tout ce qu'il leur était arrivé récement, et Juliette devait bien avouer qu'elle aussi avait du mal à réaliser tout ce qui se passait. Elle se contenta de jetter un nouveau coup d'oeil au plafond, il était vraiment...magique ! Ca la rendait presque folle, puis elle fit passer son regard sur Laure, puis sur Rodrigue. Ce dernier semblait plongé dans ses pensées, aussi mystérieux qu'à son habitude. Il sembla revenir à l'instant présent et un léger sourire apparut sur son visage.

"Oh, moi tout va bien... Récemment j'ai remonté le temps et je me suis retrouvé coincé au XVIIe siècle... C'est dingue, hein ? Sinon... pas grand-chose non plus."

Sa réponse était à la fois si ironique et si juste que Juliette ne put retenir un éclat de rire, elle bascula sa tête en arrière, se qui la fit perde l'équilibre, elle n'eut pas le temps de se rattrapper et tomba du pouf sur lequel elle était assise, avant d'éclater de rire à nouveau. Elle resta assise par terre, au milieu de tous ses jupons et de toutes ses jupes, avant de répondre

"Ca alors , moi aussi je viens du futur, du 21ème siècle plus précisement, et je suis coincée dans cet endroit aussi, quelle coïncidence !"

Un sourire espiègle s'étira sur ses lèvres, elle profitait pleinement de ce moment de légereté, pourtant elle ne se doutait pas que ce moment allait être plus bref que prévu.

Hiroshi, qui se trouvait derrière la porte de la grande salle écoutait attentivement la conversation entre Mademoiselle Deauclair et surement des amis à elle. Cela était peut être impoli, mais ça en valait le coup.
A la première rencontre de Mademoiselle Deauclair, Hiro avait trouvé qu'elle était vraiment bizarre par rapport aux autres nobles qu'il avait servit auparavant, et en effet il n'avait pas tord, car cette conversation était elle aussi bizarre.
Les trois gens nobles utilisaient des mots bien étranges, "quoi de neuf" ou encore "Quoi de beau", qu’est ce cela pouvait-il dire?
Hiro fronça des sourcils, tout en évitant de faire du bruit. Puis le jeune homme parla, il disait qu'il avait remonté le temps, et qu'il se retrouvait coincé dans le XVIIème siècle... Le jeune serveur resta scotché derrière cette porte, une des nobles se mit à rire, puis répondit avec amusement qu'elle aussi venait du... futur!! Du XXIème siècle. Hiro se demanda si il devait y croire, quelques choses en lui, lui disait de partir et de tout oublier, comme si rien ne c'était passé, mais au fond de lui, il voulait savoir, encore et encore, la suite, ce qui allait ce passer. Alors il resta derrière cette grande porte et continua d'écouter. Et c'est à ces paroles que la cerise se posa sur le gâteau. Une des demoiselles qui devait être l'amie de mademoiselle Deauclair, informa ces amis en disant s’ils s'imaginaient qu'une personne passerait et les écouterait.
Le serveur se raidit, et d’un geste brusque, son plateau d’argent se cogna dans la porte. Un bruit sourd retenti dans la salle, Hiro ne su quoi faire, il resta là paralysé…

Adossé au mur de la salle, les bras croisés, Rodrigue resta quelques secondes plongé dans ses pensées. Il hésitait à parler de sa relation avec Sandra aux deux jeunes filles. Après tout, elles étaient ses amies, elles étaient en droit d'être au courant. Et puis, il était certain qu'elles ne le prendraient pas mal, la réaction de Laure quelques jours plus tôt en avait été une preuve. Donc elles pouvaient certainement être choquées - après tout, il s'agissait de Sandra McGowan, celle que tout le monde connaissait comme étant froide et peu sympathique - mais elles finiraient par la connaître véritablement un jour ou l'autre, il y veillerait.

Il revint néanmoins sur Terre lorsque Juliette puis Laure leur demandèrent ce qu'il y avait de nouveau. Des pensées sarcastiques et ironiques parvinrent à son esprit, et il ne put s'empêcher de les formuler à voix haute. Juliette rit à sa remarque, ce qui renforça son égo. Il eut un sourire en coin et adressa un clin d'oeil à Laure qui elle souriait sans rire. Après quoi la première renchérit, précisant qu'ils venaient du XXIe siècle. Rodrigue pouffa légèrement de nouveau à cette remarque. Il voulut ajouter quelque chose, mais la seconde intervint.

"Vous êtes trop bêtes, vous imaginez si des fois y'a quelqu'un qui passe et qu'il surprend notre conversation il va nous prendre pour des fous alliés"

Le sourire de Rodrigue ne se fâna pas pour autant. Il y avait peut-être des chances pour qu'on les remarque, mais si des gens passaient, ils seraient sûrement en train de bavarder et ainsi, ils ne les entendraient pas. Le jeune homme n'était pas vraiment inquiet. Ils n'étaient même pas sûr qu'on puisse les entendre si on passait devant la salle en restant silencieux. Alors, confiant, il entama une nouvelle réponse tandis qu'il s'approchait de la blonde.

"Tu penses ? Je crois pas personnellement, les nobles qui passent ne voient pas plus loin que..."

C'est à cet instant qu'un bruit sourd et distinct se produit en direction de la porte d'entrée. Rodrigue sursauta et s'arrêta dans son mouvement et dans ses paroles. La porte ne s'était pas ouverte, mais elle avait bien tremblé. Figé, il n'osa regarder les jeunes filles. Etait-il possible qu'en fait, on les ait vraiment entendu ?

Juliette était toujours assise par terre à rire gaiment au milieu d'un amas de tissus. C'était si bon de partager ce moment avec des amis, en arrivant ici elle avait cru que sa vie changerait, qu'elle ne serait plus jamais la même qu'avant, c'était à moitié vrai, mais maintenant elle savait qu'une chose ne changerait pas, les liens qui les unissaient. Juliette avait besoin de ça, ses amis avaient toujours été la chose qui comptait le plus pour elle, avec des parents distants et peu affectifs elle avait réussi à trouver l'affection dans les bras de ses amis, et elle était vraiment heureuse qu'ils soient avec elle. Elle regarda successivement Laure et Rodrigue et un large sourire s'étira sur ses lèvres.

"Vous êtes trop bêtes, vous imaginez si des fois y'a quelqu'un qui passe et qu'il surprend notre conversation il va nous prendre pour des fous alliés"

Juliette balaya l'idée d'un geste de la main ponctué d'un "pfff", elle ne pensait pas que quelqun les entendrait et puis personne ici n'aurait envie d'écouter la conversation de 3 adolscents. Elle s'appréttait à formuler sa pensée à voix haute mais Rodrigue la devança.

"Tu penses ? Je crois pas personnellement, les nobles qui passent ne voient pas plus loin que..."

Rodrigue s'interrompit brusquement, un bruit distinc venait de retentir près de la porte, le sourire de Juliette sourire se fana bien plus vite qu'une fleur et Rodrigue resta immobile, apparement très inquiet. Juliette ne réagissait jamais comme les autres, elle était réputée pour être impulsive et téméraire. Son réflexe ne fut pas de se figé mais plutôt de se relever d'un bond. Une fois debout elle se dirigea vers la porte comme si c'était la réaction la plus bannale du monde, l'idée de ne pas faire de bruit pour que la personne s'en aille ne lui avait pas effleurer l'esprit. Apparement il y avait quelqun, donc elle voulait voir ce quelqun.

Cependant une fois arrivée à quelques mêtres de la porte elle s'arréta, mais n'osa pas regarder Laure et Rodrigue, ils étaient sans doute plus prudents et plus réflechis et lui feraient signes de ne pas avancer; pourtant elle avait l'impression qu'elle devait le faire, qu'elle devait voir qui était là et lui parler. Elle inspira une grande bouffée d'air et s'approcha encore, elle posa une main tremblante sur la porte ouverte et l'ouvrit brusquement avant de s'exclamer

"Hiroshi ! Que fais-tu là ?"

Elle ne prit pas la peine de changer son "tu" en "vous", de toute façon elle n'arrivait pas à le vouvoyer après s'être familiarisé avec lui. Elle était à la fois horrifiée de penser qu'il les avait peut-être entendu et soulagée de voir que c'était lui. Il la connaissait et elle pourrait peut-être lui parler et trouver une raison à ce qu'ils avaient dit, si ça avait été quelqun d'autres il serait peut-être parti en courant et en criant "qu'on leur coupe la tête", comme dans le dessin animé d'Alice aux pays des merveilles, Juliette avait toujours détesté le passage avec la Reine de Coeur, elle était loin de se douter que le Roi Soleil ressemblait autant à sa majesté la Reine de Coeur

Laure, à partir du moment ou le bruit retentit derriere cette immense porte dorré, elle l'entendait résonner dans sa tête comme quelques choses qui ne s'arrète jamais ses plus grandespeurs du moment c'était réalisée, pour elle c'était sur ils allait tous mourrir. En général elle n'était pas défaitiste mais là elle était à bout de nerf et tout pouvait la faire devenir folle. Pendant ce temps là Juliette se leva comme si tout était normal, et que ce n'était pas grave, mais apparemment arrivé à quelques mètres de la porte elle commença à réaliser que si défois la personne qui avait fait du bruit les avait entendu, ils serait tous mort... Alors Juliette ouvrit quand même la porte et elle s'écria :

- "Hiroshi ! Que fais-tu là ?"

Qui était cet Hiroshi ? Pourquoi Juliette le connaissait ? Et surtout comment l'avait-elle connue ? Laure ne savait rien elle vait l'impression d'être un bébé à qui on doit tout dire ! Quelques secondes après cet incident elle dit :

- "D'où il sort celui là ? elle s'aperçut u peu après quesa phrase était un peu mal placé alors elle se rectifia : Oups désolé je voulais dire : Qui est il et que fait il ici ?"

...

La discution entre les nobles qui se trouvaient dans la grande salle devenait vraiment bizarre, ils disaient qu'ils venaient du futur et qu'ils avaient attéri ici, sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV. Un d'eux se méfiait des oreilles au portes, en enttendant cela, Hiro paniqua et son plateau argent lui glissa des mains. Un bruits sourt rettenti dans le grand couloir du château. Ne sachant quoi faire, il resta paralysé derrière la porte. Son coeur battait à toute vitesse, le son du plateau résonnant dans sa tête, il était perdu...
La porte s'ouvrit rapidemant, Hiroshi fit un bon en arrière pour ne pas se la prendre dans la tête, et là un visage et une voix famillière apparu. C'était Miss Deauclair qui lui demandait ce qu'il faisait là, toujours en le tutoyant avec un air horrifié. Le jeune serveur sentit une boule se former dans sa gorge, elle l'empêchait de sortir un mot. Hiro s'inclina jusqu'à former un angle droit.

-Je suis vraiment désolé Mademoiselle Deauclair de vous avoir dérangez vous et vos amis. Excusez moi!

Il se releva doucement tout en regardant la jeune femme dans les yeux, qu'allait-elle lui faire? Tout à coup une autre voix retenti, c'était une femme, elle demandait d'où Hiro sortait. Drôle de vocabulaire pour cette époque, mais elle le rectifia en quelques secondes...

[désolé s'il y a des fautes :S]

Rodrigue s'était arrêté en plein milieu de sa phrase et s'était figé en regardant vers la porte lorsqu'un bruit sourd retentit en cette direction. Il ne pouvait pas croire qu'ils avaient été épiés, ça lui semblait improbable. Pourtant, ça n'avait pas été un bruit ordinaire, quelqu'un était forcément derrière cette porte et il ne faisait pas que passer son chemin.

Toujours planté là, debout sans bouger, Rodrigue regarda Juliette prendre son courage à deux mains (enfin c'est ce qu'il aurait pu penser, elle ne semblait pas du tout prendre sur elle pour se lever et se diriger vers la porte en fait). Alors il l'observa, le coeur battant. Pendant un instant, il voulut la rejoindre mais jugea finalement que ça aurait été stupide, il ne viendrait que si elle aurait besoin de lui.

Apparut alors un jeune homme qui semblait asiatique, et qui ne paraissait pas particulièrement noble, plutôt serviteur. Or, quelle ne fut pas la surprise de constater que Juliette semblait le connaître, puisqu'elle l'appela même par son nom. Rodrigue haussa un sourcil avant de se souvenir des paroles de Rose quelques jours plus tôt, dans le QG. Ce devait être lui, alors.

Laure, quant à elle, s'étonna aussi de ce qu'il se passait entre ledit Hiroshi et Juliette, puisqu'elle demanda des explications. Et au lieu d'y répondre, l'asiatique s'excusa infiniment devant "Mademoiselle Deauclair". Soulagé, Rodrigue s'approcha mais ne dit rien.

Seulement, il s'arrêta immédiatement, car d'autres bruits s'étaient fait entendre.

[hj: Euh j'me permets de faire avancer le sujet dans ce sens, sinon on y sera encore en décembre ^^]

Le Roi s'était autorisé une promenade dans son château, seul. Il était rare de e voir se promener sans une escorte de nobles gens, de gardes ou de jolies femmes, mais il avait parfois besoin d'être seul. Mais seul ne signifie pas discret, à lui seul il savait qu'il pouvait attirer tous les regards, qu'avec une simple lettre ou un simple mot il pouvait décider de la vie ou de la mort de quelque un, il avait le pouvoir. Il était craint et admiré à la fois, il aimait ça. Il traversait les couloirs d'un pas un peu plus rapide qu'à l'ordinaire, mais toujours aussi majestueux.

Ses pas résonnaient dans l'immense couloir, le château semblait silencieux. Il y aurait une grande réception dans quelques jours, mais les invités n'étaient pas encore là. Il faisait beau et la plupart des gens était dehors. Cependant, des voix lointaines lui parvinrent, elle semblaient venir de la salle de banquet. Il s'approcha de la salle à grands pas. En effet quelques personne se trouvaient là, il tendit l'oreille. Il y avait deux femmes, c'était apparemment des jeunes femmes et leurs voix lui plaisait beaucoup, comment se faisait-il qu'il ne les ai jamais vu ? Il faudrait qu'il songe à se renseigner sur leurs noms pour les inviter à passer une soirée en compagnie du Roi, il inviterait les deux en même temps de préférence...Mais elle se trouvait déjà en compagnie d'un homme, peut-être était-il le mari de l'une d'entre elle ? Dans ce cas il y en avait une qui état toujours un cœur à prendre...

Il n'entendait que quelques mots mais le peu qu'il entendit suffit à l'alarmer, ils parlaient d'une autre époque, du futur, ils employait des mots étranges...L'une des femmes demanda même ce que quelque un penserait si il les entendait. Le Roi savait parfaitement ce que cette personne penserait, il penserait que ces jeunes gens étaient des sorciers, c'était ce que lui même pensait, et il ne se trompait jamais. Soudain un bruit sourd retentit dans la pièce il eut un sursaut et se serra un peu plus contre le mur, de façon à ce que l'on ne puisse pas le voir si on ouvrait la porte. C'était tout sauf l'attitude d'un roi, mais il se devait de le faire, si ces gens étaient des sorciers ils allait devoir les arrêter, et de les tuer. Il se demandait quel était ce bruit, un sortilège ? Mais cela ressemblait plus à un bruit métallique, soudain une des jeunes filles parla, elle venait apparemment d'ouvrir un peu la porte et de s'apercevoir que quelque un se trouvait là, un dénommé Hiroshi. N'était-ce pas le nom de l'un de ses serveurs ? Si, srement...et le bruit métallique devait être celui d'un plateau d'argent.

La demoiselle semblait étonnée de le voir et lui s'excuse platement de les avoir déranger. Le roi se rapprocha un peu mais son pied heurta le coin de la porte, bruit que tout le monde dans la salle sembla remarquer car un lourd silence retomba. BOn, il aurait préféré avoir plus de preuves avant d'acuser de jolies demoiselles de sorcellerie, mais tant pis. Il poussa la porte et entra dans la salle d'un pas majestueux qui n'appartenait qu'à lui.

-Mesdemoiselle, il les salua d'un signe de tête, Messieurs, je vous donne 3 minutes pour défendre votre cas sans quoi vous serrez emprisonner.

Il était sure que les jeunes gens ne comprendraient pas de quoi il parlait et passeraient leur trois minutes à hésiter et à bégayer, et puis de oute façon, cas défendu ou non, ils alalient mourir, mais ils ne le savaient pas encore.

-Gardes ! cria-il de façon à ce que les gardes qui surveillait l'entré sud, la plus près, puisse l'entendre.

Juliette était quand même soulagée de voir que c'était Hiroshi. Mais Hiroshi ou pas, il restait quelque un du 17ème siècle et si il avait tout entendu il allait penser qu'ils étaient complètement fou. Elle resta stupéfaite, la main sur la poignée de la porte et les yeux grands ouverts. Le jeune serveur s'inclina tandis que Juliette commençait sérieusement à paniquer, mais elle se ressaisit, Hiroshi et elle étaient amis, ils ne les dénoncerait pas, du moins elle voulait croire qu'il ne le ferait pas.

-Je suis vraiment désolé Mademoiselle Deauclair de vous avoir dérangez vous et vos amis. Excusez moi!

-Non non, ce n'est rien, vous...vous n'avez rien entendu ?

Après tout il n'avait peut-être rien entendu...c'est beau l'espoir...Au même moment Laure demanda d'où il sortait. Les regards de Juliette passèrent de Hiroshi à Laure, puis à Hiroshi. C'étaient deux langages bien différent, et deux époque complètement différentes aussi, c'était tout sauf normale comme situation et Juliette recommença à paniquer. Laure rectifia sa phrase ne demandant d'où il venait et qui il était, Juliette se tourna vers sa meilleure amie et lui adressa un léger sourire, c'était bien Laure ça...parler avant et réfléchir après, comme Juliette, elles étaient vraiment faites pour êtres amies.

Juliette vit Rodrigue s'approcher d'elle et espérait qu'il allait dire quelque chose d'intelligents pour rattraper toutes les erreurs qu'ils avaient dites avant, cependant il n'eut pas le temps de parler car un autre bruit se fit entendre. Juliette grimaça, et espéra de tout son cœur que c'était Laure qui venait de se cogner dans quelque chose, mais ça venait de l'extérieur, il y avait donc peu de chances que se soit elle. Le silence retomba, lourd et tendu. Elle sentait son cœur lui marteler les cotes. Soudain un main gantée se posa sur la porte et elle lâcha aussitôt la poignée avant de reculer de quelques pas, de façon à se trouver à coté de Rodrigue. Quelque un rentra dans la pièce, et pas n'importe qui, le Roi Soleil.

Juliette se figea, il était encore plus impressionnant que dans ses livres d'histoire, elle pensa immédiatement à ce qui se passerait si il les avait entendu et tourna vers Rodrigue un regard affolé. Elle se retourna aussi vers Laure et lui fit signe de venir à coté d'elle, il ne serait pas trop de trois.

Le roi les salua, elle fit une révérence qu'elle jugea correcte, elle s'était un amélioré. Puis il leur annonça qu'ils avaient trois minutes pour défendre leur cas. Leur cas ? cela voulait-il dire qu'il les avait entendu ? Que pouvaient-ils dire ? Pouvaient-ils lui envoyer un coup de poing avant de partir en courant ? Non, ça ce n'était pas une excellente idée, elle chuchota au deux autres;

-Qu'est ce qu'on fait ?

A ce moment là elle entendit le roi appeler ses gardes et deux mots s'inscrire dans sa tête "c'est fini" ils n'avaient plus aucune chance.


[Dsl pas super comme post, c'est zarb de s'auto-répondre ^^]

- "Qu'est ce qu'on fait ?"