Vérités
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Vérités
Sandra McGowan Sam 13 Déc - 22:24
Sandra tenait la main de Rodrigue, et ils sortir du couloir sombre. La lumière de la galeries des glaces l'aveugla, et elle du attendre que ses yeux se réhabituent à la clarté du jour pour s'orienter. Une fois la galerie des glaces passée, elle reprit contenance et prit la posture d'une duchesse, hautaine, méprisante et fière.
Ils passèrent les portes du grand palais, redécouvrant les jardins immenses et magnifiques, toujours parfait, immaculés, miraculeux. Elle ne se lasserai jamais de se paysage, et prit soin d'enregistrer chaque passerelles de terre qu'ils contenaient. La main de Rodrigue dans la sienne lui procurait de la chaleur, douce, agréable et pour rien au monde elle ne l'aurai retirée. Elle sentit un vent léger ébouriffer ses cheveux déjà bien décoiffé par le voyage, mais elle s'en fichait quelque peu.
Ils passèrent les grands portails de fer forgé travaillés dans les moindre détails, quelque peu rouillés par le temps. Les voila sortis, hors du chateau imposant où tout n'était que faux semblant, fête et apparence. Elle se sentit étrangement soulagée de partir, pour voir de nouveaux horizons, découvrir à quoi ressemblait l'immense ville au temps des Rois.
La rue était pavée et inégales, les calèches se heurtant aux pierres, bringuebalant de tous les cotés, menaçant de se renverser à tout moment, laissant tomber bagages et passagers. Les commerces n'était plus les grands centres commerciaux du 21e siècles, mais de simples petites échoppes coincées entre deux immeubles. Pourtant, quelques bâtiments différaient ça et là, plus grands et plus imposants. Certainement des bâtiments politiques.
Ils dépassèrent un magasins plus embelli que les autres, mieux décorer. Un magasins pour les nobles, sans aucun doute. Les vitrines mettaient l'eau à la bouche, les robes étaient éblouissantes et intimidantes. Jamais elle n'aurai pensé porter qulque chose de similaire un jour, mais, à cette époque, tout était possible, n'est ce pas?
Tout à coup, elle se rappela la présence de Rodrigue, sa main toujours dans la sienne. Elle s tourna vers lui, et lui sourit. Chercher les indices pouvait bien attendre un peu, ils étaient seuls tous les deux, autant en profiter pour connaitre les moindre recoins du jeune homme...
-Alors... commença-t-elle timidement, si tu me racontais ta vie? Non! j'ai une meilleure idée. Tu me dis quelque chose sur toi, et je te dis quelque chose sur moi. Ça te va?
Elle lui sourit chaleureusement, l'encourageant à commencer...
Ils passèrent les portes du grand palais, redécouvrant les jardins immenses et magnifiques, toujours parfait, immaculés, miraculeux. Elle ne se lasserai jamais de se paysage, et prit soin d'enregistrer chaque passerelles de terre qu'ils contenaient. La main de Rodrigue dans la sienne lui procurait de la chaleur, douce, agréable et pour rien au monde elle ne l'aurai retirée. Elle sentit un vent léger ébouriffer ses cheveux déjà bien décoiffé par le voyage, mais elle s'en fichait quelque peu.
Ils passèrent les grands portails de fer forgé travaillés dans les moindre détails, quelque peu rouillés par le temps. Les voila sortis, hors du chateau imposant où tout n'était que faux semblant, fête et apparence. Elle se sentit étrangement soulagée de partir, pour voir de nouveaux horizons, découvrir à quoi ressemblait l'immense ville au temps des Rois.
La rue était pavée et inégales, les calèches se heurtant aux pierres, bringuebalant de tous les cotés, menaçant de se renverser à tout moment, laissant tomber bagages et passagers. Les commerces n'était plus les grands centres commerciaux du 21e siècles, mais de simples petites échoppes coincées entre deux immeubles. Pourtant, quelques bâtiments différaient ça et là, plus grands et plus imposants. Certainement des bâtiments politiques.
Ils dépassèrent un magasins plus embelli que les autres, mieux décorer. Un magasins pour les nobles, sans aucun doute. Les vitrines mettaient l'eau à la bouche, les robes étaient éblouissantes et intimidantes. Jamais elle n'aurai pensé porter qulque chose de similaire un jour, mais, à cette époque, tout était possible, n'est ce pas?
Tout à coup, elle se rappela la présence de Rodrigue, sa main toujours dans la sienne. Elle s tourna vers lui, et lui sourit. Chercher les indices pouvait bien attendre un peu, ils étaient seuls tous les deux, autant en profiter pour connaitre les moindre recoins du jeune homme...
-Alors... commença-t-elle timidement, si tu me racontais ta vie? Non! j'ai une meilleure idée. Tu me dis quelque chose sur toi, et je te dis quelque chose sur moi. Ça te va?
Elle lui sourit chaleureusement, l'encourageant à commencer...
Sandra McGowan- Messages : 1622
Date d'inscription : 26/08/2008
Localisation : Quelque part.
Re: Vérités
Rodrigue Bass Sam 27 Déc - 18:23
[Oops ! Pardon, j'avais pas vu le sujet >. > Désolée du retard ^^']
Rodrigue était plutôt excité de sortir du cadre de Versailles. D'une part parce qu'il allait à l'extérieur avec Sandra, de l'autre parce que le Paris qu'ils allaient découvrir allait certifier la preuve qu'ils aient ou non réellement remonter le temps. Si les rues étaient comme à l'époque, il serait forcé de rendre les armes. Dans le cas contraire, l'idée qu'ils puissent s'être retrouver plusieurs siècles auparavant n'aurait été qu'un énième délire de Julie qui se serait laissé emporter dans son pays merveilleux.
Alors Rodrigue tenait tendrement la main de Sandra, marchant à ses côtés sans oublier l'allure qu'il était censé avoir en tant que Duc. Il était heureux, mine de rien avec elle. Il avait l'impression que c'était différent d'avec ses autres petites amies. Avec elles, il se sentait bien... Mais sans plus. Avec la jeune McGowan, il se sentait heureux et chanceux. L'amour ? Non non, il n'en était pas là. Rodrigue ne croyait pas en l'amour. N'empêche qu'il avait l'impression de vivre la plus belle histoire de sa vie... Alors même s'il essayait de se convaincre que ce n'était pas aussi fort que ça, il voulait tout de même en profiter au maximum.
Tous deux souriant, ils passèrent les grilles qui marquaient les limites du château et ils s'élancèrent dans Paris. Ce fut le choc. Le XXIe siècle s'était comme envolé. Il se trouvait comme dans un rêve et il fut si choqué par ce qu'il voyait que son sourire disparut sous le coup et que sa bouche restait légèrement entrouverte.
Alors... Il était forcé d'avouer qu'ils étaient tombés à l'époque du Roi Soleil... C'était tout simplement hallucinant... Et c'était pourtant la vérité.
Toujours sous le choc, le jeune homme marchait main dans la main avec la jeune fille sans se rendre compte qu'ils restaient tous les deux silencieux. Il était fasciné par les décors plus réels que dans n'importe quel film ou livre d'histoire. Or, il avait justement l'impression de s'être retrouvé dans un de ces blockbusters hollywoodiens, sauf que certains détails étaient bien différents. La réalité était choquante mais également éblouissantes.
Plus les secondes passaient, plus Rodrigue parvenait à réaliser la situation et s'en accomodait. Or, au même moment, Sandra se tournait vers lui avec un sourire qu'il lui rendit. Il était vraiment content de se trouver en sa présence, maintenant qu'elle n'était plus la fille hargneuse et méprisante qu'elle avait toujours été à ses yeux. Elle était nettement plus agréable et c'était comme ça que le jeune homme voulait la voir pour le restant de ses jours, même s'il la connaissait peu.
Justement, elle chercha à en savoir plus sur lui et lui proposa une manière sympathique de la connaître davantage. Son sourire s'élargit et il répondit avec un enthousiasme qu'il ne dissimula que par peur d'être découvert par des oreilles indiscrètes.
"Bonne idée. Eh bien, moi... Je suis le plus jeune de trois enfants. Mon grand-frère, Mathias, a 24 ans et ma grande soeur qui s'appelle Leane en a 22."
Il sourit et eut une pensée pour ses deux aînés, se demandant un instant ce qu'il se passait à leur époque. Il se tourna néanmoins vers Sandra.
"A toi !" lança-t-il.
Pour la première fois, il avait préféré parler de sa famille mais savait ce qu'il en était pour elle. Il espérait donc ne pas avoir son regard s'assombrir et il lui serra un peu plus étroitement la main dans la sienne.
Rodrigue était plutôt excité de sortir du cadre de Versailles. D'une part parce qu'il allait à l'extérieur avec Sandra, de l'autre parce que le Paris qu'ils allaient découvrir allait certifier la preuve qu'ils aient ou non réellement remonter le temps. Si les rues étaient comme à l'époque, il serait forcé de rendre les armes. Dans le cas contraire, l'idée qu'ils puissent s'être retrouver plusieurs siècles auparavant n'aurait été qu'un énième délire de Julie qui se serait laissé emporter dans son pays merveilleux.
Alors Rodrigue tenait tendrement la main de Sandra, marchant à ses côtés sans oublier l'allure qu'il était censé avoir en tant que Duc. Il était heureux, mine de rien avec elle. Il avait l'impression que c'était différent d'avec ses autres petites amies. Avec elles, il se sentait bien... Mais sans plus. Avec la jeune McGowan, il se sentait heureux et chanceux. L'amour ? Non non, il n'en était pas là. Rodrigue ne croyait pas en l'amour. N'empêche qu'il avait l'impression de vivre la plus belle histoire de sa vie... Alors même s'il essayait de se convaincre que ce n'était pas aussi fort que ça, il voulait tout de même en profiter au maximum.
Tous deux souriant, ils passèrent les grilles qui marquaient les limites du château et ils s'élancèrent dans Paris. Ce fut le choc. Le XXIe siècle s'était comme envolé. Il se trouvait comme dans un rêve et il fut si choqué par ce qu'il voyait que son sourire disparut sous le coup et que sa bouche restait légèrement entrouverte.
Alors... Il était forcé d'avouer qu'ils étaient tombés à l'époque du Roi Soleil... C'était tout simplement hallucinant... Et c'était pourtant la vérité.
Toujours sous le choc, le jeune homme marchait main dans la main avec la jeune fille sans se rendre compte qu'ils restaient tous les deux silencieux. Il était fasciné par les décors plus réels que dans n'importe quel film ou livre d'histoire. Or, il avait justement l'impression de s'être retrouvé dans un de ces blockbusters hollywoodiens, sauf que certains détails étaient bien différents. La réalité était choquante mais également éblouissantes.
Plus les secondes passaient, plus Rodrigue parvenait à réaliser la situation et s'en accomodait. Or, au même moment, Sandra se tournait vers lui avec un sourire qu'il lui rendit. Il était vraiment content de se trouver en sa présence, maintenant qu'elle n'était plus la fille hargneuse et méprisante qu'elle avait toujours été à ses yeux. Elle était nettement plus agréable et c'était comme ça que le jeune homme voulait la voir pour le restant de ses jours, même s'il la connaissait peu.
Justement, elle chercha à en savoir plus sur lui et lui proposa une manière sympathique de la connaître davantage. Son sourire s'élargit et il répondit avec un enthousiasme qu'il ne dissimula que par peur d'être découvert par des oreilles indiscrètes.
"Bonne idée. Eh bien, moi... Je suis le plus jeune de trois enfants. Mon grand-frère, Mathias, a 24 ans et ma grande soeur qui s'appelle Leane en a 22."
Il sourit et eut une pensée pour ses deux aînés, se demandant un instant ce qu'il se passait à leur époque. Il se tourna néanmoins vers Sandra.
"A toi !" lança-t-il.
Pour la première fois, il avait préféré parler de sa famille mais savait ce qu'il en était pour elle. Il espérait donc ne pas avoir son regard s'assombrir et il lui serra un peu plus étroitement la main dans la sienne.
Rodrigue Bass- Messages : 287
Date d'inscription : 27/08/2008
Re: Vérités
Sandra McGowan Sam 27 Déc - 22:53
Sandra vit le sourire de Rodrigue renaitre quand elle lui proposa ce jeu stupide, néanmoins efficace. Ça allait être marrant. Rodrigue commença, légèrement, avec sa famille. Un frère, une soeur. Quelle chance. Elle sentit en elle un pointe de jalousie s'insinuer sournoisement et rougit à cette idée stupide. Oui, stupide! elle était stupide de n'avoir que songé à être jalouse. N'importe quoi! Sandra n'était pas jalouse, et elle ne le serai jamais. Pas question. Cette faiblesse ne l'atteindrai pas. Alors, elle sourit doucement, se rappelant de prendre de la contenance et une allure de Duchesse. Puis, Rodrigue lui lança un joyeux "à toi!" et resserra son étreinte. Elle sentit la pression de sa main sur la sienne, et son cœur s'emballa. Elle se ressaisit, puis se dégonfla, comme un soufflé, en pensant à son histoire, pour le moins catastrophique. Son regard se voila, et elle repensa à cette journée, à ce moment.
"On ira demain, à la banque!" "Non, Charles! Aujourd'hui!" et sa réponse, à elle... Elle poussa un soupire. Un gros soupire. Emplit de tristesse, contraint, résigné, mort. Son ventre se contracta, sa gorge devint sèche. Elle haleta et reprit de la contenance. Elle se redressa un peu, le regard complètement paumé, dans le vague. Elle avait baissé sa garde. Incroyable.
-Comme tu le sais, je vit chez ma tante. C'est ma seule famille. Et je n'exagère pas. Elle ne s'est jamais marié, pas d'enfant, pas de parents - mort de vieillesse depuis des lustres - Elle n'as que moi, je n'est qu'elle. Elle est directrice et créatrice de film annonce. Très douée.
Elle fit une pause. Devait-elle continuer? Rodrigue en avait dit peu, elle devrai peut-être s'arrêter la elle aussi. Elle ne voulait pas qu'on la plaigne, il ne fallait pas qu'on la plaigne. Elle le regarda, et se perdit un instant dans ses yeux. Une force étrange la força pourtant à continuer sa tirade. Elle ne put empêcher les mots de s'échapper de ses lèvres. Elle se maudit.
-Tu te demande certainement où sont passé mes parents? Ils sont morts. Un casse, dans une banque.
Elle partie dans ses souvenirs, pour de bon cette fois.
-Il était 9h27, mon père et ma mère discutait dans le salon, ils se chamaillaient pour savoir si ils allaient à la banque le jour même, ou le lendemain. Mon père voulait attendre le lendemain, il préférait aller d'abord faire ses petites courses ridicules. Ma mère voulait y aller tout de suite, pour être débarrassée - logique. Moi, j'étais assise et siroter tranquillement mon fichue jus d'orange. On y serai aller le jour d'après si je n'avais pas décidé d'ouvrir ma grande bouche!
Sandra se tue un instant. Continuer? Arrêter? Pleurer, crier, rire?
-"Je veux y aller aujourd'hui!" avais-je dis pour soutenir ma mère. Je voulais mettre mon premier chèque à la banque. Tellement stupide.
Une larme perla sur la joue froide de Sandra, brûlant sa peau.
-Alors, nous y sommes aller. J'étais contente. Arrive notre tour à la caisse. 10h04.
A présent, Sandra voyait les images défiler devant elle, film cruel, qu'elle regardait de force, pour se souvenir, pour verser un peu plus d'acide sur son cœur ridiculement petit, meurtrit, dépouillé de tout sens, perdu au milieu des enfers.
-Un homme est arrivé dans la banque, affublé d'un grand manteau noir, délavé, sale, avec un bonnet d'hiver planté sur sa grosse tête pleine de cheveux gras. Il était tout en sueur, blanc comme un ligne. Il a sortit la main de sa poche; une chose encore plus noir en est sortie, un revolver. Mon père ma poussée derrière une plante, sa main tremblait, ma mère était blême : Il était devant la caisse de la banque. (Sandra haletait, le regard perdu vers ses pieds, sa main agrippant fermement celle de Rodrigue pour ne pas flancher). L'homme c'est approché. Mon père n'a pas eu le temps de bouger, il a été projeté au sol. Ma mère à couru vers, lui, heureusement. Sinon il l'aurai frappé, sans nul doute. Alors, le Monsieur du guichet à déclenché l'alarme (Sa voix s'étrangla dans sa gorge, elle respira). Et la police est arriver. L'homme a prit mon père en otage, pour le montrer à la police qui débarquait, et pour bien signifier qu'ils devaient faire ce qu'il disait. Ils ont refusés. Il ont refusés!! Alors l'homme à descendu mon père sans retenu, et ma mère à hurlé. Son cri ma déchiré. Je l'entends encore. (pause). Alors il l'a descendu. Sans appréhension et sans aucun remord. Alors la police à tiré. Il a été blessé. Il n'est PAS mort. Il vit. Son cœur bat. C'est lui qui à tué, et c'est lui qui vit.
Sandra s'effondra sur le sol. Elle s'était pourtant juré, elle s'était juré de ne jamais plus pleurer pour cela. Jamais! Elle pensait que son corps avait été déshydraté depuis le temps, et pourtant, elle continuait de pleurer. Elle sombrait. S'accrochant aux manches de Rodrigue, elle se sentit piteuse d'afficher ainsi sa faiblesse. Pitoyable. Exactement ça.
-Je suis pitoyable. Articula-t-elle avec grande difficulté. J'ai tué mes parents.
"On ira demain, à la banque!" "Non, Charles! Aujourd'hui!" et sa réponse, à elle... Elle poussa un soupire. Un gros soupire. Emplit de tristesse, contraint, résigné, mort. Son ventre se contracta, sa gorge devint sèche. Elle haleta et reprit de la contenance. Elle se redressa un peu, le regard complètement paumé, dans le vague. Elle avait baissé sa garde. Incroyable.
-Comme tu le sais, je vit chez ma tante. C'est ma seule famille. Et je n'exagère pas. Elle ne s'est jamais marié, pas d'enfant, pas de parents - mort de vieillesse depuis des lustres - Elle n'as que moi, je n'est qu'elle. Elle est directrice et créatrice de film annonce. Très douée.
Elle fit une pause. Devait-elle continuer? Rodrigue en avait dit peu, elle devrai peut-être s'arrêter la elle aussi. Elle ne voulait pas qu'on la plaigne, il ne fallait pas qu'on la plaigne. Elle le regarda, et se perdit un instant dans ses yeux. Une force étrange la força pourtant à continuer sa tirade. Elle ne put empêcher les mots de s'échapper de ses lèvres. Elle se maudit.
-Tu te demande certainement où sont passé mes parents? Ils sont morts. Un casse, dans une banque.
Elle partie dans ses souvenirs, pour de bon cette fois.
-Il était 9h27, mon père et ma mère discutait dans le salon, ils se chamaillaient pour savoir si ils allaient à la banque le jour même, ou le lendemain. Mon père voulait attendre le lendemain, il préférait aller d'abord faire ses petites courses ridicules. Ma mère voulait y aller tout de suite, pour être débarrassée - logique. Moi, j'étais assise et siroter tranquillement mon fichue jus d'orange. On y serai aller le jour d'après si je n'avais pas décidé d'ouvrir ma grande bouche!
Sandra se tue un instant. Continuer? Arrêter? Pleurer, crier, rire?
-"Je veux y aller aujourd'hui!" avais-je dis pour soutenir ma mère. Je voulais mettre mon premier chèque à la banque. Tellement stupide.
Une larme perla sur la joue froide de Sandra, brûlant sa peau.
-Alors, nous y sommes aller. J'étais contente. Arrive notre tour à la caisse. 10h04.
A présent, Sandra voyait les images défiler devant elle, film cruel, qu'elle regardait de force, pour se souvenir, pour verser un peu plus d'acide sur son cœur ridiculement petit, meurtrit, dépouillé de tout sens, perdu au milieu des enfers.
-Un homme est arrivé dans la banque, affublé d'un grand manteau noir, délavé, sale, avec un bonnet d'hiver planté sur sa grosse tête pleine de cheveux gras. Il était tout en sueur, blanc comme un ligne. Il a sortit la main de sa poche; une chose encore plus noir en est sortie, un revolver. Mon père ma poussée derrière une plante, sa main tremblait, ma mère était blême : Il était devant la caisse de la banque. (Sandra haletait, le regard perdu vers ses pieds, sa main agrippant fermement celle de Rodrigue pour ne pas flancher). L'homme c'est approché. Mon père n'a pas eu le temps de bouger, il a été projeté au sol. Ma mère à couru vers, lui, heureusement. Sinon il l'aurai frappé, sans nul doute. Alors, le Monsieur du guichet à déclenché l'alarme (Sa voix s'étrangla dans sa gorge, elle respira). Et la police est arriver. L'homme a prit mon père en otage, pour le montrer à la police qui débarquait, et pour bien signifier qu'ils devaient faire ce qu'il disait. Ils ont refusés. Il ont refusés!! Alors l'homme à descendu mon père sans retenu, et ma mère à hurlé. Son cri ma déchiré. Je l'entends encore. (pause). Alors il l'a descendu. Sans appréhension et sans aucun remord. Alors la police à tiré. Il a été blessé. Il n'est PAS mort. Il vit. Son cœur bat. C'est lui qui à tué, et c'est lui qui vit.
Sandra s'effondra sur le sol. Elle s'était pourtant juré, elle s'était juré de ne jamais plus pleurer pour cela. Jamais! Elle pensait que son corps avait été déshydraté depuis le temps, et pourtant, elle continuait de pleurer. Elle sombrait. S'accrochant aux manches de Rodrigue, elle se sentit piteuse d'afficher ainsi sa faiblesse. Pitoyable. Exactement ça.
-Je suis pitoyable. Articula-t-elle avec grande difficulté. J'ai tué mes parents.
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Localisation : Quelque part.
Re: Vérités
Rodrigue Bass Mar 30 Déc - 17:56
Après lui avoir retourné la question, Rodrigue put voir le regard de Sandra se voiler et s'assombrir légèrement, comme il s'y était attendu. Ah non ! Ce n'était justement pas le but... Peut-être aurait-il du continuer sur lui et l'empêcher de parler d'elle. Il aurait pu sembler égoïste mais il ne voulait pas la voir si malheureuse en pensant à son passé. Alors il lui serra encore la main, sans lui faire mal néanmoins. Il espérait qu'elle le regarde. Il voulait juste en savoir un peu plus sur elle... Mais commençait à le regretter profondémment.
Il voulut s'arrêter en commençant à sentir de la détresse dans le regard de la jeune fille, mais avant qu'il n'en ait eu le temps, elle commença son récit, disant que sa tante était sa seule et unique famille. Qu'elle n'avait rien d'autre. C'était une histoire triste et elle leva le regard vers lui. Il aurait aimé lui sourire, lui dire que maintenant elle l'avait lui et que tout irait mieux. Mais les mots étaient coincés dans sa gorge. A la place, elle continua, lui disant que ses parents étaient morts.
Oui, ça il le savait, elle le lui avait brièvement dit. Alors elle partit dans le récit complet, sans qu'il n'ait pu lui dire quoi que ce soit. Ils continuaient de marcher et elle lui raconta absolument tout. Comment elle avait voulu aller à la banque le jour-même, comment s'était dérouler le hold-up. Sa voix tremblait pendant qu'elle parlait, et lorsqu'il trouva un endroit assez désert, Rodrigue l'y conduisit doucement, sans cesser de l'écouter, mais il ne vit pas la larme qui coulait sur sa joue. Il l'attira donc dans un coin pas trop sale et s'y arrêta pour mieux suivre son histoire.
Elle ne semblait pas s'être rendue compte qu'ils s'étaient arrêtés, mais elle continuait, semblant avoir été plongée au plus profond de son souvenir. Le jeune homme avait l'impression que c'était la première fois qu'elle racontait tout ça à quelqu'un, et il en était touché mais pas moins bouleversé.
Or, lorsqu'elle arriva à la partie de l'histoire traitant de la mort de ses parents, elle commençait à trembler sans s'en rendre compte, alors Rodrigue s'approcha d'elle, lui lâcha la main et la prit dans ses bras. Il imaginait la scène et ce qu'elle avait du ressentir à cet instant. Mais il savait que même s'il essayait de savoir ce que cela faisait, jamais il n'arriverait à s'en rendre compte sans l'avoir vécu lui-même, d'où l'horreur de la situation. Pour lui, le pire était de la voir pleurer...
Elle finit son récit en disant que le meurtrier était toujours vivant, qu'il avait simplement été blessé. Et elle craqua, s'effondra sur le sol, se retenant à lui. Sans hésiter, il la suivit et la serra contre lui le plus étroitement possible, un bras entourant sa taille, l'autre son cou. La voir pleurer ainsi le déchirait et il se maudissait de ne pas l'avoir empêcher de continuer. Et là, entre deux sanglots, elle se maudit elle d'avoir tué ses parents. A cet instant, la voix de Rodrigue claqua, plus rauque qu'il ne l'aurait souhaité.
"Je t'interdis de dire une autre chose pareille ! C'est compris ? Ce n'est pas toi qui a tué tes parents, c'est sa faute à lui et lui seul."
Il lui caressa doucement les cheveux, ne sachant que dire davantage. Il soupira légèrement et finalement, murmura plus calmement.
"Je suis... Je suis content dans un sens que tu m'aies confié ça. Comment pouvais-tu garder ça sur le coeur si longtemps sans en parler ? Je suis là maintenant, tu n'es plus toute seule..."
Sur ce, il desserra son étreinte et sans même y penser, l'embrassa tendrement. Il fit durer ce baiser plusieurs minutes, sans songer au fait qu'ils pourraient être vus, puis il s'écarta doucement d'elle, plongeant son regard dans le sien, un léger, très léger sourire sur le visage.
Il voulut s'arrêter en commençant à sentir de la détresse dans le regard de la jeune fille, mais avant qu'il n'en ait eu le temps, elle commença son récit, disant que sa tante était sa seule et unique famille. Qu'elle n'avait rien d'autre. C'était une histoire triste et elle leva le regard vers lui. Il aurait aimé lui sourire, lui dire que maintenant elle l'avait lui et que tout irait mieux. Mais les mots étaient coincés dans sa gorge. A la place, elle continua, lui disant que ses parents étaient morts.
Oui, ça il le savait, elle le lui avait brièvement dit. Alors elle partit dans le récit complet, sans qu'il n'ait pu lui dire quoi que ce soit. Ils continuaient de marcher et elle lui raconta absolument tout. Comment elle avait voulu aller à la banque le jour-même, comment s'était dérouler le hold-up. Sa voix tremblait pendant qu'elle parlait, et lorsqu'il trouva un endroit assez désert, Rodrigue l'y conduisit doucement, sans cesser de l'écouter, mais il ne vit pas la larme qui coulait sur sa joue. Il l'attira donc dans un coin pas trop sale et s'y arrêta pour mieux suivre son histoire.
Elle ne semblait pas s'être rendue compte qu'ils s'étaient arrêtés, mais elle continuait, semblant avoir été plongée au plus profond de son souvenir. Le jeune homme avait l'impression que c'était la première fois qu'elle racontait tout ça à quelqu'un, et il en était touché mais pas moins bouleversé.
Or, lorsqu'elle arriva à la partie de l'histoire traitant de la mort de ses parents, elle commençait à trembler sans s'en rendre compte, alors Rodrigue s'approcha d'elle, lui lâcha la main et la prit dans ses bras. Il imaginait la scène et ce qu'elle avait du ressentir à cet instant. Mais il savait que même s'il essayait de savoir ce que cela faisait, jamais il n'arriverait à s'en rendre compte sans l'avoir vécu lui-même, d'où l'horreur de la situation. Pour lui, le pire était de la voir pleurer...
Elle finit son récit en disant que le meurtrier était toujours vivant, qu'il avait simplement été blessé. Et elle craqua, s'effondra sur le sol, se retenant à lui. Sans hésiter, il la suivit et la serra contre lui le plus étroitement possible, un bras entourant sa taille, l'autre son cou. La voir pleurer ainsi le déchirait et il se maudissait de ne pas l'avoir empêcher de continuer. Et là, entre deux sanglots, elle se maudit elle d'avoir tué ses parents. A cet instant, la voix de Rodrigue claqua, plus rauque qu'il ne l'aurait souhaité.
"Je t'interdis de dire une autre chose pareille ! C'est compris ? Ce n'est pas toi qui a tué tes parents, c'est sa faute à lui et lui seul."
Il lui caressa doucement les cheveux, ne sachant que dire davantage. Il soupira légèrement et finalement, murmura plus calmement.
"Je suis... Je suis content dans un sens que tu m'aies confié ça. Comment pouvais-tu garder ça sur le coeur si longtemps sans en parler ? Je suis là maintenant, tu n'es plus toute seule..."
Sur ce, il desserra son étreinte et sans même y penser, l'embrassa tendrement. Il fit durer ce baiser plusieurs minutes, sans songer au fait qu'ils pourraient être vus, puis il s'écarta doucement d'elle, plongeant son regard dans le sien, un léger, très léger sourire sur le visage.
Rodrigue Bass- Messages : 287
Date d'inscription : 27/08/2008
Re: Vérités
Sandra McGowan Mar 30 Déc - 18:22
Sandra pleurait à chaude larmes et elle s'en voulait tellement de montrer sa faiblesse! Elle n'aurai jamais du laisser les mots jaillir, n'aurai jamais du céder. Elle s'en voulait. Elle se tenait toujours aux manches de Rodrigue, les souvenirs l'enveloppant entièrement, la déchirant, la fracassant. Elle avait mal et cela ne cesserai jamais, elle le savait, et l'avait toujours su. De toute façon, vivre sans aurai été étrange. Qu'est ce qui pourrai remplacer cette sensation qui l'habitait? Comment était-ce, sans?
Au bout d'un moment qui lui parut affreusement long, Sandra reprit un peu de contenance, quand elle entendit Rodrigue démentir sur sa culpabilité. Mais quand savait-il au fond? Il n'était pas là quand cela s'était produit. Néanmoins, Sandra apprécia le geste. Elle voulu sourire mais afficha seulement un rictus torturé. Elle laissa tomber. Durant tant d'année, elle avait toujours songé à ce drame d'une certaine manière, elle n'avait jamais regardé sous un autre angle. Saurai-t-il lui montrer?
Elle sentit Rodrigue s'écarter un peu, et elle se rendit compte (enfin) qu'ils avaient quitté la rue pour se retrouver dans une petite impasse sombre, vide, Rodrigue la serrant tendrement contre lui. Elle sentit le feu dans ses joues, et son cœur eu un raté. Alors, Rodrigue l'embrassa tendrement, chaleureusement, comme pour la consoler. Elle mit un bras faible autour de la nuque du garçon et l'embrassa plus passionnément, comme si elle avait peur qu'il s'envole. Il était devenu son port où elle pouvait accoster sans peur, son phare qui l'éclairai dans les moments sombres (ce qui arrivait souvent depuis qu'elle lui avait adressé la parole). Et tout cela... en deux jours. Fascinant. Elle s'écara fébrilement, et cette fois réussit à sortir un pauvre sourire, pour le remercier.
-Si tu répète se qui se passe à qui que se soit je t'étripe. Chuchota-elle, un sourire dans la voix.
Elle sentit la chaleur qui émanait du corps de Rodrigue la réchauffer, se qui était réconfortant, dans cet endroit humide et sale. Elle lâcha les manches du garçon et lui prit les mains, peut désireuse de partir, de marcher encore.
-Et toi alors? Pas de pleure, pas de sang? Raconte moi....
Au bout d'un moment qui lui parut affreusement long, Sandra reprit un peu de contenance, quand elle entendit Rodrigue démentir sur sa culpabilité. Mais quand savait-il au fond? Il n'était pas là quand cela s'était produit. Néanmoins, Sandra apprécia le geste. Elle voulu sourire mais afficha seulement un rictus torturé. Elle laissa tomber. Durant tant d'année, elle avait toujours songé à ce drame d'une certaine manière, elle n'avait jamais regardé sous un autre angle. Saurai-t-il lui montrer?
Elle sentit Rodrigue s'écarter un peu, et elle se rendit compte (enfin) qu'ils avaient quitté la rue pour se retrouver dans une petite impasse sombre, vide, Rodrigue la serrant tendrement contre lui. Elle sentit le feu dans ses joues, et son cœur eu un raté. Alors, Rodrigue l'embrassa tendrement, chaleureusement, comme pour la consoler. Elle mit un bras faible autour de la nuque du garçon et l'embrassa plus passionnément, comme si elle avait peur qu'il s'envole. Il était devenu son port où elle pouvait accoster sans peur, son phare qui l'éclairai dans les moments sombres (ce qui arrivait souvent depuis qu'elle lui avait adressé la parole). Et tout cela... en deux jours. Fascinant. Elle s'écara fébrilement, et cette fois réussit à sortir un pauvre sourire, pour le remercier.
-Si tu répète se qui se passe à qui que se soit je t'étripe. Chuchota-elle, un sourire dans la voix.
Elle sentit la chaleur qui émanait du corps de Rodrigue la réchauffer, se qui était réconfortant, dans cet endroit humide et sale. Elle lâcha les manches du garçon et lui prit les mains, peut désireuse de partir, de marcher encore.
-Et toi alors? Pas de pleure, pas de sang? Raconte moi....
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Mar 30 Déc - 19:11
Rodrigue était déchiré de voir la jeune fille pleurer autant. Il aurait tellement voulu pouvoir l'aider, pouvoir lui montrer que le monde n'était pas fait que d'immondices et autres abominations que ce qu'elle avait subi dans sa jeunesse. D'ailleurs, l'idée qu'elle ait pu vivre comme l'ombre de ce qu'elle était vraiment le bouleversait. Il imagina un monde où elle avait encore ses parents. Se seraient-ils connus plus tôt ? Serait-elle resté cette jeune fille souriante et sarcastique qu'il semblait découvrir ? Il avait l'impression qu'elle avait manqué tant de choses, qu'elle s'était repliée sur elle-même sans avoir la chance de voir les bons côtés de ce qui l'entourait.
A présent, il avait la ferme intention de lui montrer. De lui prouver que tout n'était pas noir et sombre. Il essaya de la convaincre également qu'elle n'était pas coupable, ce à quoi elle répondit par une légère grimace. Autant dire qu'elle n'en croyait rien et qu'elle s'en croirait responsable jusqu'à la fin de ses jours. C'était une culpabilité inutile cependant, elle n'y était pour rien. Comment aurait-elle pu savoir ce qui se produirait là-bas ? Non, elle n'y était pour rien, mais cela ne semblait plus être le moment pour le lui faire savoir.
Alors, lorsqu'il s'écarta doucement d'elle, il n'hésita pas plus et l'embrassa avec tendresse. Ce à quoi elle répondit, passant son bras autour de son cou. Rodrigue eut un léger sourire contre les lèvres de la jeune fille, la serrant toujours contre lui pour lui apporter une présence chaleureuse dans ce monde froid et obscur dans lequel ils venaient d'atterrir. Depuis qu'il était arrivé au XVIIe siècle, il se rendit compte qu'il ne l'avait plus quitté. Au début, sa compagnie lui était pénible, puis il l'avait découverte, l'avait apprécié...
Aimé ? Oui... Peut-être aussi. Il ne savait plus trop où il en était, mais il était si désireux de lui prouver un tas de choses que tomber amoureux d'elle n'était plus exclu désormais. Mais il s'obstinait à se dire que même s'il avait conscience de l'apprécier plus encore que ses autres petites amies, l'amour n'était pas encore au rendez-vous. Néanmoins, il savait qu'il tenait à elle plus qu'il ne l'aurait jamais cru.
Lorsqu'il brisa leur baiser, elle lui sourit légèrement, ce à quoi il répondit par la même chose. Elle lui dit avec que s'il racontait quoi que ce soit, elle le tuerait. Il rit légèrement, amusé par la tournure de la situation.
"Je serai muet comme une tombe. Promis."
Et il était déterminé à tenir cette promesse. Ce serait elle qui dirait aux autres si elle le souhaite, lui, il ne ferait que l'encourager à s'ouvrir à ses amis. Il était persuadé qu'ils finiraient par l'apprécier si ils la connaissaient vraiment. Et il se promit également de faire quelque chose à ce sujet.
Ils se levèrent finalement, et il se prirent machinalement la main, comme si c'était naturel à présent. Rodrigue avait l'impression qu'il aurait eu une impression de vide s'il ne l'avait pas fait. Elle lui demanda alors si chez lui, il n'y avait ni pleurs, ni sang.
Il fut quelque peu gêné à cet instant, ne sachant pas comment répondre à une telle question. Il n'avait pas envie de la rendre envieuse, car lui, peu de choses extraordinaires et douloureuses s'étaient passées dans sa famille. Il avait eu jusque là une vie heureuse, aisé et banale, enfin jusqu'à ce qu'il remonte le temps. Sa vie était différente de celle de Sandra, et il hésitait à parler. Puis finalement, il fallait bien qu'elle le connaisse davantage, alors il se mit à parler à son tour.
"Oh, moi... Je n'ai pas à me plaindre." fit-il d'une voix plus grave. "J'ai eu une vie... Normale. Je suis né à Barcelone, le 20 Août. J'ai des origines françaises et espagnoles, je parle couramment les deux langues.
Il s'arrêta un instant, trouvant son récit bien idiot à côté de celui terrible de Sandra. Il ne parlait que de détails, mais sa vie n'avait rien d'extraordinaire. Néanmoins, il continua.
"Comme je suis le dernier de ma famille, j'embêtais toujours mon frère et ma soeur, mais comme il y avait beaucoup de différence d'âge, les hostilités se sont rapidement calmés. A part... on a tous notre spécialité. Mathias est très doué en athlétisme... Léane joue du violon comme personne... Et moi... Je dois avouer que mon truc, c'est le dessin.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il pensait à la fois où tout petit, il avait dessiné toute sa famille sur le mur de la chambre de ses parents. Il avait reçu la claque de sa vie mais avait surpris quelques jours plus tard une conversation concernant son don pour le dessin. C'était vrai que ça lui plaisait beaucoup, et il n'était pas contre en faire son métier.
D'autre part, il hésita à lui parler du pendentif qu'il avait autour du cou, hérité de son oncle défunt. Mais peut-être en avait-il déjà trop dit. Resserrant une nouvelle fois sa main chaude dans la sienne, il lui sourit légèrement, guettant une réaction de sa part.
A présent, il avait la ferme intention de lui montrer. De lui prouver que tout n'était pas noir et sombre. Il essaya de la convaincre également qu'elle n'était pas coupable, ce à quoi elle répondit par une légère grimace. Autant dire qu'elle n'en croyait rien et qu'elle s'en croirait responsable jusqu'à la fin de ses jours. C'était une culpabilité inutile cependant, elle n'y était pour rien. Comment aurait-elle pu savoir ce qui se produirait là-bas ? Non, elle n'y était pour rien, mais cela ne semblait plus être le moment pour le lui faire savoir.
Alors, lorsqu'il s'écarta doucement d'elle, il n'hésita pas plus et l'embrassa avec tendresse. Ce à quoi elle répondit, passant son bras autour de son cou. Rodrigue eut un léger sourire contre les lèvres de la jeune fille, la serrant toujours contre lui pour lui apporter une présence chaleureuse dans ce monde froid et obscur dans lequel ils venaient d'atterrir. Depuis qu'il était arrivé au XVIIe siècle, il se rendit compte qu'il ne l'avait plus quitté. Au début, sa compagnie lui était pénible, puis il l'avait découverte, l'avait apprécié...
Aimé ? Oui... Peut-être aussi. Il ne savait plus trop où il en était, mais il était si désireux de lui prouver un tas de choses que tomber amoureux d'elle n'était plus exclu désormais. Mais il s'obstinait à se dire que même s'il avait conscience de l'apprécier plus encore que ses autres petites amies, l'amour n'était pas encore au rendez-vous. Néanmoins, il savait qu'il tenait à elle plus qu'il ne l'aurait jamais cru.
Lorsqu'il brisa leur baiser, elle lui sourit légèrement, ce à quoi il répondit par la même chose. Elle lui dit avec que s'il racontait quoi que ce soit, elle le tuerait. Il rit légèrement, amusé par la tournure de la situation.
"Je serai muet comme une tombe. Promis."
Et il était déterminé à tenir cette promesse. Ce serait elle qui dirait aux autres si elle le souhaite, lui, il ne ferait que l'encourager à s'ouvrir à ses amis. Il était persuadé qu'ils finiraient par l'apprécier si ils la connaissaient vraiment. Et il se promit également de faire quelque chose à ce sujet.
Ils se levèrent finalement, et il se prirent machinalement la main, comme si c'était naturel à présent. Rodrigue avait l'impression qu'il aurait eu une impression de vide s'il ne l'avait pas fait. Elle lui demanda alors si chez lui, il n'y avait ni pleurs, ni sang.
Il fut quelque peu gêné à cet instant, ne sachant pas comment répondre à une telle question. Il n'avait pas envie de la rendre envieuse, car lui, peu de choses extraordinaires et douloureuses s'étaient passées dans sa famille. Il avait eu jusque là une vie heureuse, aisé et banale, enfin jusqu'à ce qu'il remonte le temps. Sa vie était différente de celle de Sandra, et il hésitait à parler. Puis finalement, il fallait bien qu'elle le connaisse davantage, alors il se mit à parler à son tour.
"Oh, moi... Je n'ai pas à me plaindre." fit-il d'une voix plus grave. "J'ai eu une vie... Normale. Je suis né à Barcelone, le 20 Août. J'ai des origines françaises et espagnoles, je parle couramment les deux langues.
Il s'arrêta un instant, trouvant son récit bien idiot à côté de celui terrible de Sandra. Il ne parlait que de détails, mais sa vie n'avait rien d'extraordinaire. Néanmoins, il continua.
"Comme je suis le dernier de ma famille, j'embêtais toujours mon frère et ma soeur, mais comme il y avait beaucoup de différence d'âge, les hostilités se sont rapidement calmés. A part... on a tous notre spécialité. Mathias est très doué en athlétisme... Léane joue du violon comme personne... Et moi... Je dois avouer que mon truc, c'est le dessin.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il pensait à la fois où tout petit, il avait dessiné toute sa famille sur le mur de la chambre de ses parents. Il avait reçu la claque de sa vie mais avait surpris quelques jours plus tard une conversation concernant son don pour le dessin. C'était vrai que ça lui plaisait beaucoup, et il n'était pas contre en faire son métier.
D'autre part, il hésita à lui parler du pendentif qu'il avait autour du cou, hérité de son oncle défunt. Mais peut-être en avait-il déjà trop dit. Resserrant une nouvelle fois sa main chaude dans la sienne, il lui sourit légèrement, guettant une réaction de sa part.
Rodrigue Bass- Messages : 287
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Re: Vérités
Sandra McGowan Mar 30 Déc - 19:27
Il lui raconta un fragment infime de sa vie, alors qu'elle gravitait autour d'une seule chose. Ainsi, une vie si banale pouvait exister. Elle guetta la jalousie, l'envie, mais rien ne vient. Elle en fut tellement déstabilisée qu'elle s'arrêta un instant. Ils s'étaient relevés et se dirigeaient vers la lumière de la rue marchande de Paris. Elle ne sentait rien. Rien de négatif. Elle réfléchit encore, encore et fut choquée de la conclusion. Elle était presque heureuse pour lui. Incroyable.
Il lui déclara qu'il parlait couramment l'espagnol et le Français. Elle sourit et dit, très sérieuse:
-Je parle anglais, latin et grecque.
Elle lui sourit et il reprit. Elle l'écoutait maintenant attentivement, désireuse d'en savoir le plus possible sur lui. Il avait un don pour le dessin, elle aimait cet art. Il sourit, certainement en train de repenser à son passé. Ainsi, il venait d'une famille nombreuse. Sandra se demanda brièvement comment ça vie aurai été si elle avait eu un frère ou une soeur. Aurai-t-elle été moins triste? Plus protectrice? Peut-être aurai-t-elle été moins malheureuse? Oui, certainement. Elle aurai aimé avoir un grand frère pour la protégé et la rassurer. Puis lui dire que tout allait bien. Au lieu de sa, elle avait eu sa tante. Qui ne lui disait rien. Qui se contentait de lui donner un peu d'amour. Elle avait toujours fait son éducation elle même, séparant le bien et le mal. Peut-être que si elle avait eu quelqu'un pour lui dire quand elle se trompait, alors elle aurai été différente. Un peu tard pour ces constatations. Elle sourit à Rodrigue et ils se retrouvèrent une fois de plus sur le pavé clair de la grande rue.
-Quelle est ta couleur préféré?
Après tout, autant le connaitre dans les moindres détails. Elle le regarda et fut heureuse de l'avoir connu à cet instant.
Il lui déclara qu'il parlait couramment l'espagnol et le Français. Elle sourit et dit, très sérieuse:
-Je parle anglais, latin et grecque.
Elle lui sourit et il reprit. Elle l'écoutait maintenant attentivement, désireuse d'en savoir le plus possible sur lui. Il avait un don pour le dessin, elle aimait cet art. Il sourit, certainement en train de repenser à son passé. Ainsi, il venait d'une famille nombreuse. Sandra se demanda brièvement comment ça vie aurai été si elle avait eu un frère ou une soeur. Aurai-t-elle été moins triste? Plus protectrice? Peut-être aurai-t-elle été moins malheureuse? Oui, certainement. Elle aurai aimé avoir un grand frère pour la protégé et la rassurer. Puis lui dire que tout allait bien. Au lieu de sa, elle avait eu sa tante. Qui ne lui disait rien. Qui se contentait de lui donner un peu d'amour. Elle avait toujours fait son éducation elle même, séparant le bien et le mal. Peut-être que si elle avait eu quelqu'un pour lui dire quand elle se trompait, alors elle aurai été différente. Un peu tard pour ces constatations. Elle sourit à Rodrigue et ils se retrouvèrent une fois de plus sur le pavé clair de la grande rue.
-Quelle est ta couleur préféré?
Après tout, autant le connaitre dans les moindres détails. Elle le regarda et fut heureuse de l'avoir connu à cet instant.
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Jeu 1 Jan - 21:42
Pendant qu'il parlait, Rodrigue craignait que Sandra ne soit envieuse de la vie ordinaire mais heureuse qu'il avait. C'est pourquoi il se tenait toujours près d'elle, en essayant de lui apporter une présence rassurante. Mais il divaguait, s'emportait sans s'en rendre compte. Il se rendait compte qu'en racontant quelques détails de sa vie, il avait envie de se confier encore plus à son propos à la jeune fille, autant qu'il souhaitait qu'elle lui en dise encore plus sur elle. Il avait cette envie qu'il n'y ait plus de secrets entre eux, alors il déballait ce qu'il trouvait.
Mais heureusement, la jeune fille ne sembla pas contrariée, ou crispée par ce qu'il était en train de dire. Elle lui souriait. Alors il le lui rendit, ravi qu'elle soit aussi attentive alors qu'il était en train de parler de lui-même, et lorsqu'il lui dit qu'il parlait couramment le français et l'espagnol, elle répondit qu'elle parlait anglais, latin et grec. Sous la surprise, les sourcils du jeune homme se haussèrent et son sourire s'élargit.
"Vraiment ? Couramment ? C'est génial ! Comment ça se fait ?"
Il le pensait vraiment, il était très enthousiaste à cette idée mais se demandait bien pourquoi. L'anglais encore pourquoi pas, c'était une des langues les plus parlées du monde. Mais parler le latin et le grec, c'était moins courant. D'où sa question.
De toute manière, il reprit, enchaînant sur les petits talents de sa famille, finissant sur son propre passe-temps favori. Elle souriait, et lui aussi en se souvenant à tous les bons souvenirs qu'il avait. Il aurait bien aimé lui montrer certains de ses dessins d'ailleurs. D'habitude, il n'aimait pas vraiment exposé ses dessins, mais sans savoir pourquoi, il avait très envie de les partager avec la jeune fille.
Quand celle-ci lui demanda qu'elle était sa couleur préférée. Sans pouvoir se retenir, il éclata de rire. Il ne s'était pas attendu à une telle question, mais fut content qu'elle l'ait posé. C'était amusant et puis il n'était pas contre ce petit jeu, au contraire ça lui permettait de mieux la connaître.
"Le rouge ! Et toi ? Et ton animal préféré ?"
Il était entré dans son petit jeu avec entrain, heureux de pouvoir y prendre part. Il avait beau avoir eu un nombre incalculable de conquêtes, il s'était très rarement intéressé autant à elle. Là, il avait envie de tout savoir, dans les moindres détails.
Mais heureusement, la jeune fille ne sembla pas contrariée, ou crispée par ce qu'il était en train de dire. Elle lui souriait. Alors il le lui rendit, ravi qu'elle soit aussi attentive alors qu'il était en train de parler de lui-même, et lorsqu'il lui dit qu'il parlait couramment le français et l'espagnol, elle répondit qu'elle parlait anglais, latin et grec. Sous la surprise, les sourcils du jeune homme se haussèrent et son sourire s'élargit.
"Vraiment ? Couramment ? C'est génial ! Comment ça se fait ?"
Il le pensait vraiment, il était très enthousiaste à cette idée mais se demandait bien pourquoi. L'anglais encore pourquoi pas, c'était une des langues les plus parlées du monde. Mais parler le latin et le grec, c'était moins courant. D'où sa question.
De toute manière, il reprit, enchaînant sur les petits talents de sa famille, finissant sur son propre passe-temps favori. Elle souriait, et lui aussi en se souvenant à tous les bons souvenirs qu'il avait. Il aurait bien aimé lui montrer certains de ses dessins d'ailleurs. D'habitude, il n'aimait pas vraiment exposé ses dessins, mais sans savoir pourquoi, il avait très envie de les partager avec la jeune fille.
Quand celle-ci lui demanda qu'elle était sa couleur préférée. Sans pouvoir se retenir, il éclata de rire. Il ne s'était pas attendu à une telle question, mais fut content qu'elle l'ait posé. C'était amusant et puis il n'était pas contre ce petit jeu, au contraire ça lui permettait de mieux la connaître.
"Le rouge ! Et toi ? Et ton animal préféré ?"
Il était entré dans son petit jeu avec entrain, heureux de pouvoir y prendre part. Il avait beau avoir eu un nombre incalculable de conquêtes, il s'était très rarement intéressé autant à elle. Là, il avait envie de tout savoir, dans les moindres détails.
Rodrigue Bass- Messages : 287
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Re: Vérités
Sandra McGowan Jeu 1 Jan - 22:45
Sous l'effet de la surprise, Rodrigue haussa les sourcils. Un peu plus et ils s'envolaient. Elle sourit. Ces connaissances faisait toujours un effet. Pour une fois, sa fierté n'était pas arrogante et, sur le coup, ce fut elle la plus surprise. Un sentiment nouveau s'empara d'elle, puissant, inébranlable, chaud, réconfortant. Elle était heureuse, et pour de vrai. Pas de faux sourire, de fausse joies, des rires jaunes, pas de rictus, pas de mépris. Intéressant. Alors, Rodrigue balbutia des "comment? hein? c'est possible?" Et elle éclata de rire. Incontrôlable. Les gens alentours la dévisageait sans retenue. Aucune discrétion à cette époque! Pourtant, elle ne s'arrêtait pas et trouvait cela proprement fascinant. Le son qui sortait de sa gorge était méconnaissable. Elle se calma, et dit d'une voix joyeuse:
- Ma tante ma enseigné le Grecque car sa mère était née en Grèce, et j'ai appris le Latin à l'école. J'avais un professeur particulier captivant et j'ai apprit. Ne sortant pas avec des amis, j'avais...du temps.
Elle sourit, regardant droit devant elle. Elle se sentait pousser des ailes. Elle aurait put se mettre a danser sur la place publique sans gêne. Quel changement! S'enthousiasma-t-elle. Puis, pour continuer dans les questions stupide mais pratique, Rodrigue répondit qu'il aimait le rouge et enchaine sur l'animal préféré.
Elle sourit encore.
-J'aime le vert. Tu savais que le rouge était la complémentaire de vert? Mon animal préféré est le chat. Car, il peut être affectionné, et pourtant, il est toujours libre de partir. Quand il veut, où il veut. Il est solitaire. Comme moi. Et toi alors? Ton animal préféré?
- Ma tante ma enseigné le Grecque car sa mère était née en Grèce, et j'ai appris le Latin à l'école. J'avais un professeur particulier captivant et j'ai apprit. Ne sortant pas avec des amis, j'avais...du temps.
Elle sourit, regardant droit devant elle. Elle se sentait pousser des ailes. Elle aurait put se mettre a danser sur la place publique sans gêne. Quel changement! S'enthousiasma-t-elle. Puis, pour continuer dans les questions stupide mais pratique, Rodrigue répondit qu'il aimait le rouge et enchaine sur l'animal préféré.
Elle sourit encore.
-J'aime le vert. Tu savais que le rouge était la complémentaire de vert? Mon animal préféré est le chat. Car, il peut être affectionné, et pourtant, il est toujours libre de partir. Quand il veut, où il veut. Il est solitaire. Comme moi. Et toi alors? Ton animal préféré?
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Sam 31 Jan - 15:20
L'atmosphère était assez étrange, un peu comme dans un rêve. La situation était plutôt insolite il fallait dire. Il se retrouvait à marcher dans les rues de Paris au XVIIe siècle main dans la main avec Sandra McGowan. Pour peu, il aurait éclaté de rire, ça n'aurait pu n'être qu'un rêve. Et pourtant... Il n'avait pas tellement envie de se réveiller, étrangement, du moins si c'était le cas. La Sandra de ce rêve était bien plus agréable que celle qu'il connaissait habituellement. Celle-ci était plus souriante, semblait moins tourner le dos à la vie et elle était plus chaleureuse. D'un certain côté aussi, elle était plus belle. A son époque, Rodrigue n'avait jamais tellement fait attention, puisqu'à chaque fois où elle lui avait adressé la parole, c'était pour balancer une réplique cinglante pleine de mépris ou quelque chose du genre. C'était pourquoi il n'avait pas cherché à en savoir plus sur elle. Et maintenant... Même si ce qu'il vivait là lui semblait impossible, il voulait tout savoir d'elle. Bon il était vrai qu'il ne s'était pas tellement senti à l'aise avec elle, au début de leur première ballade, mais c'était bien là que tout était parti et qu'elle avait commencé à abaisser son masque de haine.
Rodrigue était plutôt fier de lui et n'avait aucune envie de s'arrêter là, il avait déjà beaucoup trop avancé. Or à cet instant, il se sentait incroyablement bien, plus qu'il ne l'aurait pensé. Sandra souriait toujours et les questions qu'ils s'échangeaient l'amusait. Mais lorsqu'elle lui apprit qu'elle parlait couramment le latin et le grec, il en resta sans voix. Ce n'était pas un trait que l'on voyait dans beaucoup de CV. C'était une découverte plutôt intrigante. Mais ce qui lui plus le plus, ce fut le rire de la jeune fille. C'était la première fois qu'il l'entendait vraiment, et il surprit son coeur à battre plus vite qu'il ne l'aurait dû. Un large sourire se dessina sur son visage, mais ce n'était rien comparé au léger frisson qu'il avait ressenti. Frisson inhabituel d'ailleurs.
La jeune fille lui expliqua donc que c'était sa tante qui lui avait appris le grec, et que le latin avait été acquis grâce à l'influence d'un professeur particulièrement captivant. Le jeune homme sourit mais ne fit aucun commentaire. Sur ce, lorsqu'elle lui demanda sa couleur préférée et qu'il y répondit, il lui retourna la question. Il rit à la mention qu'elle fit des couleurs complémentaires.
"Non, je ne savais pas. Mais c'est amusant."
N'importe quelle fille aurait dit "C'est un peu comme si on avait été destiné". Rodrigue aimait bien sortir ce genre de phrases, la plupart du temps, ça les faisait toutes craquer. Mais là, il n'en avait pas envie. D'un côté parce qu'il n'avait pas envie de jouer à ce jeu-là avec elle, il n'avait pas envie de s'en fiche. De l'autre, après ce qu'il lui avait fait vivre quelques heures auparavant, il se sentait un peu coupable et ne voulait pas la traiter comme il avait traiter les autres filles avec lesquelles il était sorti. Il se sentait un peu protecteur, et ne voulait pas faillir à ce rôle.
Puis elle enchaîna. Répondant que son animal préféré était le chat, et expliquant brièvement pourquoi c'était son choix.
"Je vois très bien ce que tu veux dire. Et je trouve qu'il te correspond bien." dit-il en lui serrant légèrement la main et en ignorant superbement les regards intrigués qui étaient posés sur eux. "Moi... Le renard je pense. On peut le croiser partout tout comme on ne peut avoir aucune idée de l'endroit où il se trouve. Imprévisible et rusé. Je ne dirais pas qu'il est comme moi mais... J'aime beaucoup cet animal."
Rodrigue était plutôt fier de lui et n'avait aucune envie de s'arrêter là, il avait déjà beaucoup trop avancé. Or à cet instant, il se sentait incroyablement bien, plus qu'il ne l'aurait pensé. Sandra souriait toujours et les questions qu'ils s'échangeaient l'amusait. Mais lorsqu'elle lui apprit qu'elle parlait couramment le latin et le grec, il en resta sans voix. Ce n'était pas un trait que l'on voyait dans beaucoup de CV. C'était une découverte plutôt intrigante. Mais ce qui lui plus le plus, ce fut le rire de la jeune fille. C'était la première fois qu'il l'entendait vraiment, et il surprit son coeur à battre plus vite qu'il ne l'aurait dû. Un large sourire se dessina sur son visage, mais ce n'était rien comparé au léger frisson qu'il avait ressenti. Frisson inhabituel d'ailleurs.
La jeune fille lui expliqua donc que c'était sa tante qui lui avait appris le grec, et que le latin avait été acquis grâce à l'influence d'un professeur particulièrement captivant. Le jeune homme sourit mais ne fit aucun commentaire. Sur ce, lorsqu'elle lui demanda sa couleur préférée et qu'il y répondit, il lui retourna la question. Il rit à la mention qu'elle fit des couleurs complémentaires.
"Non, je ne savais pas. Mais c'est amusant."
N'importe quelle fille aurait dit "C'est un peu comme si on avait été destiné". Rodrigue aimait bien sortir ce genre de phrases, la plupart du temps, ça les faisait toutes craquer. Mais là, il n'en avait pas envie. D'un côté parce qu'il n'avait pas envie de jouer à ce jeu-là avec elle, il n'avait pas envie de s'en fiche. De l'autre, après ce qu'il lui avait fait vivre quelques heures auparavant, il se sentait un peu coupable et ne voulait pas la traiter comme il avait traiter les autres filles avec lesquelles il était sorti. Il se sentait un peu protecteur, et ne voulait pas faillir à ce rôle.
Puis elle enchaîna. Répondant que son animal préféré était le chat, et expliquant brièvement pourquoi c'était son choix.
"Je vois très bien ce que tu veux dire. Et je trouve qu'il te correspond bien." dit-il en lui serrant légèrement la main et en ignorant superbement les regards intrigués qui étaient posés sur eux. "Moi... Le renard je pense. On peut le croiser partout tout comme on ne peut avoir aucune idée de l'endroit où il se trouve. Imprévisible et rusé. Je ne dirais pas qu'il est comme moi mais... J'aime beaucoup cet animal."
Rodrigue Bass- Messages : 287
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Re: Vérités
Sandra McGowan Sam 31 Jan - 20:23
Sandra observa longtemps Rodrigue méditer toutes ses réponses, et sourit. Cherchait-il un sens caché? Il pourrait chercher longtemps alors! Il lui avoua ensuite que son animal préféré était le renard. Peut commun. La surprise passé, il lu expliqua le pourquoi du comment, et elle sourit. Si c'était parfaitement lui. Imprévisible. Elle sourit, et ils se promenèrent comme ça encore un moment, insoucieux des regards, du temps, de tout. Ils arrivèrent devant un carrefour, et prirent sans vraiment s'en rendre compte la gauche. La route s'éclaircissait, le ciel était d'un bleu parfait, les nuages cotonneux se mouvaient paresseusement vert l'est, l'air était doux. Elle se sentait bien. Légère, loin de son enfer quotidien, échappant pour quelque tant sa vie démunie de sens. Elle prit le bras de Rodrigue et le mit sur ses épaules, pour accentuer leur excentricité. Elle en rit. Une vieille femme au visage ridés du genre diseuse de bonne aventure les dévisagea complètement, sans gêne, et cracha dans leur direction. Si il n'y avait pas eu Rodrigue, la vieille serai à terre. Elle lui fit un sourire ironique et continua sa route, satisfaite.
-Aller, question suivante! Ton plat favorit!
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Mer 4 Fév - 2:18
Rodrigue appréciait beaucoup le moment qu'il passait avec Sandra. Sa Sandra. Car même s'il était persuadé au fond du contraire, une voix entêtée dans sa tête persistait à lui dire de ne pas se faire d'illusion, que tout ça n'était qu'un rêve et que la véritable jeune fille était aussi froide et cassante que d'habitude. Ainsi, il se réveillerait seulement en se demandant pourquoi il avait rêvé d'elle. C'est pourquoi il appelait affectueusement cette jeune fille "Sa" Sandra, celle dont il aimait la compagnie. Pourtant... Pourtant il souhaita à cet instant, plus que tout au monde, de ne pas se réveiller. Au contraire de toutes les petites amies qu'il avait eu, de toutes ces filles dont il avait brisé le coeur, il s'était réellement entiché d'elle. Il aimait son visage lorsqu'il rayonnait de bonheur. Il aimait entendre son rire. Il se sentait idiot mais c'était pourtant là la réalité. Il ne voulait pas que ce rêve se termine. Seigneur, dans quelle galère s'était-il encore embarqué...
Écartant une nouvelle fois la voix agaçante qui le sommait de revenir à lui pour quitter ce rêve, Rodrigue profita de cet instant. Même si le paysage était très insolite, il trouvait que cette ballade avait son charme, et surtout le jeu de son amie, certes un peu simplet, lui permettait de la connaître mieux et il en tirait une profonde fierté et satisfaction. Il était heureux qu'elle se confie enfin à quelqu'un, et surtout à lui. Il ne pouvait pas nier le fait qu'avoir pris la place d'honneur dans son coeur lui plaisait. Un peu trop d'ailleurs...
Il lui avoua donc que son animal préféré était le renard. S'ensuivit un léger silence, apaisant. Il ne se sentait pas obligé de parler et il appréciait ça, il n'y avait rien de pesant. Sandra non plus ne semblait pas gênée de son côté, c'était une bonne chose, et le jeune homme s'autorisa à rêvasser un peu en regardant les paysans qui les dévisageaient à leur passage. Certains même, s'inclinaient sur leur passage, brièvement, avant de repartir dans l'ombre de ruelles qui semblaient déjà peu accueillantes. Rodrigue se redressa, conscient de nouveau de son image de Duc. Il fallait dire que leurs habits contrastaient beaucoup avec les haillons des habitants. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallut en ajouter. La jeune fille retira doucement sa main de la sienne pour faire en sorte qu'il se retrouve un bras en travers de ses épaules, dans une attitude commune au XXIe siècle, mais certainement pas au XVIIe siècle. Cette idée d'individualité plut beaucoup au jeune Bass qui rit doucement en accordant un regard malicieux à Sandra, en même temps qu'elle. Il fallait bien s'amuser...
La conversation poursuivit, et Sandra lui demanda son plat favori. Rodrigue grimaça légèrement, prenant une expression volontairement enfantine, une moue sur les lèvres, le regard vers le ciel... Comme un gamin qui cherche une quelconque réponse à une quelconque question.
"Oh alors là on entre en terrain dangereux... Je ne sais pas trop cette fois. Mais je dirais... Le poulet à la moutarde ! [HJ: Complètement au hasard xD] J'en raffole. Celui de ma mère est délicieux. Si tu aimes ça, il faudra absolument que tu y goûtes."
Il n'avait pas vraiment fait gaffe pendant ces derniers mots, de la situation. C'était comme s'ils avaient été à leur époque et qu'il lui proposait de dîner chez elle, comme s'il s'était agi de la chose la plus naturelle du monde. Non pas que ce soit une habitude, mais depuis qu'il la connaissait mieux, il avait envie de partager le plus de choses possible.
"Et toi ?" demanda-t-il à son tour d'une voix enthousiaste
Il tourna la tête pour la regarder, puis aperçut alors derrière elle un homme qui semblait avoir une cinquantaine d'années, petit, sale et bougon, le visage mangé par une barbe noire et sale. Pourtant, bien que son apparence puisse sembler plus vieille à cette époque, Rodrigue savait ce qu'il en était de l'espérance de vie et il pensa que le... spécimen qui se trouvait adossé grossièrement contre le mur devait avoir dans les trente ans seulement. Pourtant, ce qui attira l'attention du jeune garçon fut le regard que l'homme eut pour Sandra. Un regard qu'il apprécia très peu, et le sien devint glacial par la même occasion. Qu'il ose toucher à un cheveu, et il ne resterait plus longtemps à pourrir dans sa ruelle poisseuse.
Or, le regard comme accroché au sien, l'homme semblait le défier du regard, avec une insolence que peu aurait eu avec des gens de la noblesse, le jeune Bass en était certain. C'est pourquoi il préférait le garder à l'oeil et pourtant, lorsqu'il tourna de nouveau le regard vers Sandra, il tenta de lui sourire, avec néanmoins une pointe d'une amertume qu'il ne réussit pas à cacher.
Écartant une nouvelle fois la voix agaçante qui le sommait de revenir à lui pour quitter ce rêve, Rodrigue profita de cet instant. Même si le paysage était très insolite, il trouvait que cette ballade avait son charme, et surtout le jeu de son amie, certes un peu simplet, lui permettait de la connaître mieux et il en tirait une profonde fierté et satisfaction. Il était heureux qu'elle se confie enfin à quelqu'un, et surtout à lui. Il ne pouvait pas nier le fait qu'avoir pris la place d'honneur dans son coeur lui plaisait. Un peu trop d'ailleurs...
Il lui avoua donc que son animal préféré était le renard. S'ensuivit un léger silence, apaisant. Il ne se sentait pas obligé de parler et il appréciait ça, il n'y avait rien de pesant. Sandra non plus ne semblait pas gênée de son côté, c'était une bonne chose, et le jeune homme s'autorisa à rêvasser un peu en regardant les paysans qui les dévisageaient à leur passage. Certains même, s'inclinaient sur leur passage, brièvement, avant de repartir dans l'ombre de ruelles qui semblaient déjà peu accueillantes. Rodrigue se redressa, conscient de nouveau de son image de Duc. Il fallait dire que leurs habits contrastaient beaucoup avec les haillons des habitants. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallut en ajouter. La jeune fille retira doucement sa main de la sienne pour faire en sorte qu'il se retrouve un bras en travers de ses épaules, dans une attitude commune au XXIe siècle, mais certainement pas au XVIIe siècle. Cette idée d'individualité plut beaucoup au jeune Bass qui rit doucement en accordant un regard malicieux à Sandra, en même temps qu'elle. Il fallait bien s'amuser...
La conversation poursuivit, et Sandra lui demanda son plat favori. Rodrigue grimaça légèrement, prenant une expression volontairement enfantine, une moue sur les lèvres, le regard vers le ciel... Comme un gamin qui cherche une quelconque réponse à une quelconque question.
"Oh alors là on entre en terrain dangereux... Je ne sais pas trop cette fois. Mais je dirais... Le poulet à la moutarde ! [HJ: Complètement au hasard xD] J'en raffole. Celui de ma mère est délicieux. Si tu aimes ça, il faudra absolument que tu y goûtes."
Il n'avait pas vraiment fait gaffe pendant ces derniers mots, de la situation. C'était comme s'ils avaient été à leur époque et qu'il lui proposait de dîner chez elle, comme s'il s'était agi de la chose la plus naturelle du monde. Non pas que ce soit une habitude, mais depuis qu'il la connaissait mieux, il avait envie de partager le plus de choses possible.
"Et toi ?" demanda-t-il à son tour d'une voix enthousiaste
Il tourna la tête pour la regarder, puis aperçut alors derrière elle un homme qui semblait avoir une cinquantaine d'années, petit, sale et bougon, le visage mangé par une barbe noire et sale. Pourtant, bien que son apparence puisse sembler plus vieille à cette époque, Rodrigue savait ce qu'il en était de l'espérance de vie et il pensa que le... spécimen qui se trouvait adossé grossièrement contre le mur devait avoir dans les trente ans seulement. Pourtant, ce qui attira l'attention du jeune garçon fut le regard que l'homme eut pour Sandra. Un regard qu'il apprécia très peu, et le sien devint glacial par la même occasion. Qu'il ose toucher à un cheveu, et il ne resterait plus longtemps à pourrir dans sa ruelle poisseuse.
Or, le regard comme accroché au sien, l'homme semblait le défier du regard, avec une insolence que peu aurait eu avec des gens de la noblesse, le jeune Bass en était certain. C'est pourquoi il préférait le garder à l'oeil et pourtant, lorsqu'il tourna de nouveau le regard vers Sandra, il tenta de lui sourire, avec néanmoins une pointe d'une amertume qu'il ne réussit pas à cacher.
Rodrigue Bass- Messages : 287
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Re: Vérités
Sandra McGowan Mer 4 Fév - 14:11
Sandra continua de marcher innocemment dans les bras de Rodrigue, l'air de rien, même si elle savait que leur tenue était tout sauf acceptable. Mais elle s'en fichait. Après tout, il fallait tirer parti de la situation, s'amuser un peu...
Rodrigue répondit à sa question de manière naturelle, oubliant où et quand ils étaient. Cela arracha un sourire à Sandra, même si elle savait au fond d'elle qu'elle devait avoir peur. Mais dans les bras de Rodrigue, la peur ne signifiait plus rien, la haine n'existait pas, l'ombre ne passait pas. Elle rétorqua, amusée:
-Je pense que je devrai attendre un peu pour y gouter, car je doute que nous puissions rencontrer ta mère ce soir. Maintenant on peu toujours demander au cuisinier du château... Tu pense qu'ils connaissent?
Elle le regarda, sourit encore, et reprit, suite à la question de Rodrigue:
-Je pense que mon plat préféré serai hum... Poulet rôti au miel et Pomme de terre Sarladaises... [HS: complètement hasardeux...]. Je ne demanderai pas à ma tante d'en faire par contre, je crois que...
Mais Rodrigue ne l'écoutait plus. Il regardait en arrière, et marchait de plus en plus lentement, du sur place. Alors ils s'arrêtèrent, et Sandra chercha le sujet de cette haine soudaine. Un homme sale, moche, vieux, vulgaire la fixait, le regard empreint de désir malsain et de défi. Elle se sentit offensée, salit, et aurai voulu le gifler. Mais elle n'allait pas le toucher. Hors de question. Quoi que... L'homme lui sourit avec dédain et arrogance, dévoilant sa bouche endenté, et jaune, affreuse. Sandra voulu vomir. Elle n'en fit rien. Elle le fixa méchamment, froidement, les points sur les hanches. Elle aurai aboyé. Son regard était noir, glacial, et elle sentit des frissons de haine lui parcourir la colonne vertébral. Elle le fixa dans les yeux, et comprit qu'entre eux, le message était passé. Rodrigue se retourna, et elle le suivit. L'homme était retourné dans ses poubelles, avec son visage creux et fantomatique.
Elle avait sentit pendant cet affront silencieux les doigt de Rodrigue s'accrocher à elle, elle l'avait sentit l'attirant contre lui dans une posture défensive.
Ils reprirent leur chemin, et alors ce qui venait de se passer ne signifiait plus rien.
Rodrigue répondit à sa question de manière naturelle, oubliant où et quand ils étaient. Cela arracha un sourire à Sandra, même si elle savait au fond d'elle qu'elle devait avoir peur. Mais dans les bras de Rodrigue, la peur ne signifiait plus rien, la haine n'existait pas, l'ombre ne passait pas. Elle rétorqua, amusée:
-Je pense que je devrai attendre un peu pour y gouter, car je doute que nous puissions rencontrer ta mère ce soir. Maintenant on peu toujours demander au cuisinier du château... Tu pense qu'ils connaissent?
Elle le regarda, sourit encore, et reprit, suite à la question de Rodrigue:
-Je pense que mon plat préféré serai hum... Poulet rôti au miel et Pomme de terre Sarladaises... [HS: complètement hasardeux...]. Je ne demanderai pas à ma tante d'en faire par contre, je crois que...
Mais Rodrigue ne l'écoutait plus. Il regardait en arrière, et marchait de plus en plus lentement, du sur place. Alors ils s'arrêtèrent, et Sandra chercha le sujet de cette haine soudaine. Un homme sale, moche, vieux, vulgaire la fixait, le regard empreint de désir malsain et de défi. Elle se sentit offensée, salit, et aurai voulu le gifler. Mais elle n'allait pas le toucher. Hors de question. Quoi que... L'homme lui sourit avec dédain et arrogance, dévoilant sa bouche endenté, et jaune, affreuse. Sandra voulu vomir. Elle n'en fit rien. Elle le fixa méchamment, froidement, les points sur les hanches. Elle aurai aboyé. Son regard était noir, glacial, et elle sentit des frissons de haine lui parcourir la colonne vertébral. Elle le fixa dans les yeux, et comprit qu'entre eux, le message était passé. Rodrigue se retourna, et elle le suivit. L'homme était retourné dans ses poubelles, avec son visage creux et fantomatique.
Elle avait sentit pendant cet affront silencieux les doigt de Rodrigue s'accrocher à elle, elle l'avait sentit l'attirant contre lui dans une posture défensive.
Ils reprirent leur chemin, et alors ce qui venait de se passer ne signifiait plus rien.
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Lun 9 Fév - 20:34
Malgré la très désagréable 'odeur des rues qui rendait la scène beaucoup moins romantique, Rodrigue était heureux d'être là et n'aurait échangé sa place pour rien au monde. Il se contrefichait de la manière dont on pouvait les regarder, le fait était que c'était la première fois qu'il pouvait se balader un peu avec Sandra depuis qu'il l'avait redécouverte, et il n'attendrait certainement pas le XXIe siècle pour le faire.
C'est pourquoi il profitait de l'instant au maximum. Lorsque Sandra lui posa la question du plat favori, auquel il répondit avec enthousiasme, et sa réponse à elle le fit éclater de rire légèrement. Il était dans un état plutôt euphorique il fallait dire.
"Je ne sais pas, ce serait une bonne occasion de leur apprendre ! On deviendrait célèbre !"
Il lui adressa un large sourire et lui retourna la question. C'était assez spécial comme plat, mais à peine commença-t-elle à répondre qu'il vit par-dessus son épaule un homme gras, laid et hideux qui la regardait avec une lueur de désir malsain dans le regard qui l'écoeura. Inconsciemment, il rapprocha la jeune fille de lui, dans une attitude protectrice et jeta un oeil glacial à l'homme en question.
Cette attitude l'écoeurait et il avait vu dans le regard dément de cet homme qu'il n'aurait pas hésité à se jeter sur Sandra si le rang de la noblesse ne les protégeait pas. De toute façon c'était simple, s'il s'approchait, Rodrigue lui casserait la gueule... Pour parler crûment.
Dans sa euh... contemplation, le jeune homme n'avait pas remarquer que la jeune fille avait suivi son regard et avait adressé à l'homme le même regard que le sien.
Après quoi il revint égoïstement à Sandra, dont il déserra légèrement l'étreinte inconsciente. il lui sourit nerveusement et dit.
"Simple précaution. Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose."
Il n'avait pas préféré préciser qu'il ne t'[/i]arrive quelque chose. Il serait parut trop romantique à ses yeux, même s'il était connu pour l'être. Se passant la main dans les cheveux.[/i]
"Pardon euh... tu disais ?"
C'est pourquoi il profitait de l'instant au maximum. Lorsque Sandra lui posa la question du plat favori, auquel il répondit avec enthousiasme, et sa réponse à elle le fit éclater de rire légèrement. Il était dans un état plutôt euphorique il fallait dire.
"Je ne sais pas, ce serait une bonne occasion de leur apprendre ! On deviendrait célèbre !"
Il lui adressa un large sourire et lui retourna la question. C'était assez spécial comme plat, mais à peine commença-t-elle à répondre qu'il vit par-dessus son épaule un homme gras, laid et hideux qui la regardait avec une lueur de désir malsain dans le regard qui l'écoeura. Inconsciemment, il rapprocha la jeune fille de lui, dans une attitude protectrice et jeta un oeil glacial à l'homme en question.
Cette attitude l'écoeurait et il avait vu dans le regard dément de cet homme qu'il n'aurait pas hésité à se jeter sur Sandra si le rang de la noblesse ne les protégeait pas. De toute façon c'était simple, s'il s'approchait, Rodrigue lui casserait la gueule... Pour parler crûment.
Dans sa euh... contemplation, le jeune homme n'avait pas remarquer que la jeune fille avait suivi son regard et avait adressé à l'homme le même regard que le sien.
Après quoi il revint égoïstement à Sandra, dont il déserra légèrement l'étreinte inconsciente. il lui sourit nerveusement et dit.
"Simple précaution. Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose."
Il n'avait pas préféré préciser qu'il ne t'[/i]arrive quelque chose. Il serait parut trop romantique à ses yeux, même s'il était connu pour l'être. Se passant la main dans les cheveux.[/i]
"Pardon euh... tu disais ?"
Rodrigue Bass- Messages : 287
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Re: Vérités
Sandra McGowan Lun 9 Fév - 21:09
Ils avaient repris leurs balade, marchant lentement et tranquillement. Elle était peu désireuse de retourner au château, mais bien sur, elle n'avait pas le choix. Bien sur. L'homme malsain de tout à leur complètement oublié, Rodrigue desserra son étreinte et cela déplu à Sandra. Elle voulait rester près de lui comme tout à leur, sans barrière ni gêne, juste comme ça. Alors, elle passa son bras autour de la taille du jeune homme et se colla à lui, heureuse de pouvoir le faire. Il s'excusa de ne pas avoir écouté, puis il lui demanda de répéter.
-J'ai dis que mon plat préféré était le poulet rôti au miel et Pommes de terre Sarladaises. Cela dit, tu a raison, on pourrai devenir de célèbres chef cuistot. On a une bonne marge d'avance sur eux...
Elle rit, et s'arrêta un peu. Elle se planta devant lui, monta un peu plus sur la pointe malgré ses talons et l'embrassa tendrement, satisfaite. Tout le monde regardait, médusés, gênés et peu être désapprobateurs, mais elle s'en fichait. Au contraire, elle le voulait.
Ses mains fourragèrent dans les cheveux de Rodrigue, et sa bouche devint avide.
-J'ai dis que mon plat préféré était le poulet rôti au miel et Pommes de terre Sarladaises. Cela dit, tu a raison, on pourrai devenir de célèbres chef cuistot. On a une bonne marge d'avance sur eux...
Elle rit, et s'arrêta un peu. Elle se planta devant lui, monta un peu plus sur la pointe malgré ses talons et l'embrassa tendrement, satisfaite. Tout le monde regardait, médusés, gênés et peu être désapprobateurs, mais elle s'en fichait. Au contraire, elle le voulait.
Ses mains fourragèrent dans les cheveux de Rodrigue, et sa bouche devint avide.
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Sam 11 Avr - 23:29
Après le malheureux épisode de l'homme qu'ils avaient croisés, Rodrigue resta encore tendu pendant quelques minutes. En dehors de Versailles, des personnes malsaines pouvaient traîner dans les rues de Paris et ça ne lui plaisait pas vraiment. Ne serait-ce qu'en imaginant un de leurs amis se promener parmi eux. Qui sait ce qu'il pourrait arriver s'il ou elle n'avait pas été prudent ? Paris au XVIIe siècle n'était pas comme à leur époque, c'était davantage mal famé.
Or, toutes ses pensées pessimistes disparurent instantanément, comme si elles n'avaient jamais existées.. Et ce à l'instant où il sentit un bras passer autour de sa taille et l'attirer égoïstement contre le corps de la jeune fille. Sandra. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il aimait énormément sa compagnie. Il avait beau la connaître depuis très peu de temps, il semblait s'attacher à elle davantage de minutes en minutes. Alors il répondit à son étreinte en passant un bras autour d'elle, et il lui embrassa le sommet du crâne et lui sourit tendrement. Voulant reprendre la conversation là où ils en étaient restés, il lui demanda de répéter, puisqu'il n'avait pas vraiment fait attention à la réponse. Et cette réponse l'étonna. Poulet rôti au miel et pommes de terre sarladaises ? Mais qu'est-ce que c'était que ça ? Il rit légèrement.
"J'ai jamais goûté de ce poulet. J'en ai même à peine entendu parler je pense... Mais en ce qui nous concerne, je fais mal la cuisine. Je pense pas qu'on pourrait devenir si célèbres que ça. À moins que je devienne connu pour avoir fait brûler entièrement les cuisines de Versailles."
Il rit de nouveau, le coeur léger, et s'arrêta en même temps que Sandra, histoire de l'imiter. Elle se mit face à lui, et se hissant sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement. Ce à quoi il répondit en posant doucement ses mains sur ses hanches. Il se fichait comme de son premier pyjama de ce qu'on pourrait penser d'eux. Il se fichait que l'endroit ne soit pas vraiment adéquat pour un baiser. Tout ce qu'il faisait, c'était approfondir. Il l'embrassait avec toute la douceur dont il était capable, puis peu à peu, la fougue prit le dessus, ses lèvres en demandant encore plus. Elle allait bientôt le rendre fou.
[Vraiment désolée du retard =S]
Or, toutes ses pensées pessimistes disparurent instantanément, comme si elles n'avaient jamais existées.. Et ce à l'instant où il sentit un bras passer autour de sa taille et l'attirer égoïstement contre le corps de la jeune fille. Sandra. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Il aimait énormément sa compagnie. Il avait beau la connaître depuis très peu de temps, il semblait s'attacher à elle davantage de minutes en minutes. Alors il répondit à son étreinte en passant un bras autour d'elle, et il lui embrassa le sommet du crâne et lui sourit tendrement. Voulant reprendre la conversation là où ils en étaient restés, il lui demanda de répéter, puisqu'il n'avait pas vraiment fait attention à la réponse. Et cette réponse l'étonna. Poulet rôti au miel et pommes de terre sarladaises ? Mais qu'est-ce que c'était que ça ? Il rit légèrement.
"J'ai jamais goûté de ce poulet. J'en ai même à peine entendu parler je pense... Mais en ce qui nous concerne, je fais mal la cuisine. Je pense pas qu'on pourrait devenir si célèbres que ça. À moins que je devienne connu pour avoir fait brûler entièrement les cuisines de Versailles."
Il rit de nouveau, le coeur léger, et s'arrêta en même temps que Sandra, histoire de l'imiter. Elle se mit face à lui, et se hissant sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement. Ce à quoi il répondit en posant doucement ses mains sur ses hanches. Il se fichait comme de son premier pyjama de ce qu'on pourrait penser d'eux. Il se fichait que l'endroit ne soit pas vraiment adéquat pour un baiser. Tout ce qu'il faisait, c'était approfondir. Il l'embrassait avec toute la douceur dont il était capable, puis peu à peu, la fougue prit le dessus, ses lèvres en demandant encore plus. Elle allait bientôt le rendre fou.
[Vraiment désolée du retard =S]
Rodrigue Bass- Messages : 287
Date d'inscription : 27/08/2008
Re: Vérités
Sandra McGowan Lun 13 Avr - 20:54
-J'ai jamais goûté de ce poulet. J'en ai même à peine entendu parler je pense... Mais en ce qui nous concerne, je fais mal la cuisine. Je pense pas qu'on pourrait devenir si célèbres que ça. À moins que je devienne connu pour avoir fait brûler entièrement les cuisines de Versailles.
Sandra rit à cette remarque et sentit l'air frais sur son visage. Elle regarda encore Rodrigue puis l'embrassa.
-Ne t'inquiète pas, moi, je suis plutôt douée.
Elle lui prit la main, doucement, et ils continuèrent leur chemin tranquillement. Ils arrivèrent devant les portes de Versailles. Et la boucle était bouclée. Mais Sandra n'avait pas franchement envie de rentrer au palais, parce que là-bas, trop de problèmes lui martelaient la tête.
-Rodrigue? On est obligés de rentrer maintenant?
Elle faisait des cercles sur la main de Rodrigue dans la sienne, avec son pouce.
Elle le regarda, espérant bien qu'il pensait comme elle, la maintenant.
Sandra rit à cette remarque et sentit l'air frais sur son visage. Elle regarda encore Rodrigue puis l'embrassa.
-Ne t'inquiète pas, moi, je suis plutôt douée.
Elle lui prit la main, doucement, et ils continuèrent leur chemin tranquillement. Ils arrivèrent devant les portes de Versailles. Et la boucle était bouclée. Mais Sandra n'avait pas franchement envie de rentrer au palais, parce que là-bas, trop de problèmes lui martelaient la tête.
-Rodrigue? On est obligés de rentrer maintenant?
Elle faisait des cercles sur la main de Rodrigue dans la sienne, avec son pouce.
Elle le regarda, espérant bien qu'il pensait comme elle, la maintenant.
Sandra McGowan- Messages : 1622
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Re: Vérités
Rodrigue Bass Mar 14 Avr - 1:59
Rodrigue sourit lorsqu'il entendit le rire cristallin de Sandra résonner à sa plaisanterie. Il aimait tellement mieux quand elle riait. Il n'était pas vraiment fier de ce qu'il avait fait, il aurait dû la prévenir plus tôt qu'avec Rose. Ou alors il aurait dû s'abstenir. Enfin bref, ce n'était vraiment pas le moment de se torturer avec ça. À présent, tout était arrangé et c'était mieux comme ça. Il préférait à la place profiter de son rire qui lui réchauffait le coeur. Puis elle s'arrêta, il fit de même, et comme dans une suite logique, ils s'embrassèrent. À sa légère surprise, Rodrigue y mettait plus de coeur qu'il n'aurait pu le croire. Les lèvres douces de Sandra l'envoûtaient presque, et c'est à contrecoeur qu'il s'écarta doucement. Elle lui dit alors avec un sourire qu'il n'avait pas à s'en faire sur ce point de vue, étant donné qu'elle était plutôt douée pour la cuisine. Il lui sourit et répondit malicieusement.
"Oh je veux bien te croire, dans ce cas."
Il était content de savoir davantage de choses sur elle. À chaque instant, il la découvrait un peu plus, par l'accumulation de ces détails qu'elle lui révélait et qui le ravissaient. Elle lui reprit la main, et l'entraîna. Ils continuèrent de discuter pendant de longues minutes qui paraissaient de plus en plus précieuses à ses yeux. Il aimait beaucoup la faire rire. Connaissant son histoire et sa réaction face à tout ce qu'il lui était arrivé, l'entendre rire était comme une récompense pour lui, ça lui prouvait qu'il l'emmenait loin de pensées tristes qui lui avaient donné ce fichu caractère par lequel tout le monde la connaissait. Ce fichu caractère dont elle se servait comme carapace. C'est pourquoi, à chaque sourire qu'il parvenait à lui faire esquisser, il était heureux.
Quand enfin, ils arrivèrent devant le château. Leur ballade avait été si courte que ça ? Remarque, la journée avait été longue, mais tout de même. Il aimait de plus en plus la compagnie de la jeune fille. Et justement, elle se tourna vers lui et lui demanda s'ils étaient obligés de rentrer. Le jeune homme sourit. Il était attendri par cette remarque de la jeune fille, preuve de son attachement à son égard. C'était bête, mais il était tout de même heureux. Elle caressait doucement sa main avec le pouce, et pour y répondre, il la serra légèrement dans la sienne. Il se tourna vers elle et répondit, un air de vilain garçon sur le visage.
"On est libre, Sandra, surtout ici. On est obligé de rien. Et puis... Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite non plus. Cette ballade a été un peu courte, à mon avis."
il sourit une nouvelle fois et lui vola un dernier baiser.
"Oh je veux bien te croire, dans ce cas."
Il était content de savoir davantage de choses sur elle. À chaque instant, il la découvrait un peu plus, par l'accumulation de ces détails qu'elle lui révélait et qui le ravissaient. Elle lui reprit la main, et l'entraîna. Ils continuèrent de discuter pendant de longues minutes qui paraissaient de plus en plus précieuses à ses yeux. Il aimait beaucoup la faire rire. Connaissant son histoire et sa réaction face à tout ce qu'il lui était arrivé, l'entendre rire était comme une récompense pour lui, ça lui prouvait qu'il l'emmenait loin de pensées tristes qui lui avaient donné ce fichu caractère par lequel tout le monde la connaissait. Ce fichu caractère dont elle se servait comme carapace. C'est pourquoi, à chaque sourire qu'il parvenait à lui faire esquisser, il était heureux.
Quand enfin, ils arrivèrent devant le château. Leur ballade avait été si courte que ça ? Remarque, la journée avait été longue, mais tout de même. Il aimait de plus en plus la compagnie de la jeune fille. Et justement, elle se tourna vers lui et lui demanda s'ils étaient obligés de rentrer. Le jeune homme sourit. Il était attendri par cette remarque de la jeune fille, preuve de son attachement à son égard. C'était bête, mais il était tout de même heureux. Elle caressait doucement sa main avec le pouce, et pour y répondre, il la serra légèrement dans la sienne. Il se tourna vers elle et répondit, un air de vilain garçon sur le visage.
"On est libre, Sandra, surtout ici. On est obligé de rien. Et puis... Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite non plus. Cette ballade a été un peu courte, à mon avis."
il sourit une nouvelle fois et lui vola un dernier baiser.
Rodrigue Bass- Messages : 287
Date d'inscription : 27/08/2008
Re: Vérités
Sandra McGowan Sam 25 Avr - 10:45
Sandra sentit les lèvres de Rodrigue sur les sienne et elle sourit. Aussi invraisemblable cela soit-il. D'ailleurs, ces derniers temps (enfin, cette dernière journée, pour être exacte) Elle s'était totalement dénaturaliser, pour devenir une autre. Malheureusement, elle ne savait pas comment elle réagirai en "société". Bien que passer pour une duchesse soit excitant, elle savait d'avance qu'elle ne ferai pas de fleur aux autres "voyageurs". La raison principal était qu'elle ne les connaissait pas, et, pour le reste, et bien, elle restait tout de même Sandra McGowan. Rome ne s'étant pas fait en un jour, Sandra ne voyait pas pourquoi elle changerai complètement aussi rapidement.
Ils partir donc, vers la gauche, le chateau devenant de plus en plus petit, a leur yeux (a sens figuré comme au sens propre) et ils vagabondèrent dans les rues, ne sachant pas où ils allaient, ne repérant rien pour le chemin du retour. Mais sincèrement, Sandra s'en fichait bien allègrement. Après tout, Paris ne pouvais avoir tropchangé. Si?
Quoi qu'il en soit, ils marchaient toujours quand Sandra repéra un petit coin tranquille, dans une rue déserte. Elle avait bien envie de se poser, mais entre les tavernes de pauvres et pas net gens, et les salon de thé coincé de ces Dames de La Haute, rien ne lui faisait vraiment envie. Donc, elle attira Rodrigue encore un peu près d'elle et l'emmena dans cette ruelle où ils pourraient enfin être tranquilles.
-Ça te dit de se poser quelques instants ? Je commence vraiment à avoir mal aux pieds.
Et elle se laissa tomber, parce que eh, oh! elle n'était pas une vrai bourge, et que se laisser aller faisait parfois vraiment du bien. Elle n'était pas partit depuis longtemps de son époque, mais s'affaler dans son gros pouf rose une carnet de dessin à la main lui manquait déjà. Ah! Mais comment allait-elle faire dorénavant, sans rien à elle, ne pouvant même plus pratiquer ce qu'elle aime?
Elle se reprit vite, parce que ce n'était ni l'endroit, ni le moment de penser à ça. Pour l'instant, elle voulait juste profiter de Rodrigue. Dire qu'il fallait un voyage temporel pour qu'elle ai enfin droit à l'amour. Le monde était vraiment fait d'une étrange façon.
Elle était donc assise, sur un sac a patate apparemment, quand elle tira sur la manche de Rodrigue pour qu'il vienne plus près d'elle. Elle se lova au creux de son épaule, humant de toute ses force son odeur, profitant de la sensation qui lui parcourait l'échine. Le temps aurai pu s'arrête (puisque maintenant on ne pouvait plus douter de cette possibilité) que cela ne l'aurai pas dérangé.
Elle se redressa un peu et embrassa doucement le jeune homme, s main dans ses cheveux, intensifiant toujours plus leur baiser. Pas besoins de mot, pas besoins de dialogue, le silence même invoquait toute la puissance.
Ils restèrent ainsi longtemps, s'embrassant passionnément, sans personne.
Et franchement, à cet instant précis, Sandra aurai souhaité ne plus jamais bouger.
Ils partir donc, vers la gauche, le chateau devenant de plus en plus petit, a leur yeux (a sens figuré comme au sens propre) et ils vagabondèrent dans les rues, ne sachant pas où ils allaient, ne repérant rien pour le chemin du retour. Mais sincèrement, Sandra s'en fichait bien allègrement. Après tout, Paris ne pouvais avoir tropchangé. Si?
Quoi qu'il en soit, ils marchaient toujours quand Sandra repéra un petit coin tranquille, dans une rue déserte. Elle avait bien envie de se poser, mais entre les tavernes de pauvres et pas net gens, et les salon de thé coincé de ces Dames de La Haute, rien ne lui faisait vraiment envie. Donc, elle attira Rodrigue encore un peu près d'elle et l'emmena dans cette ruelle où ils pourraient enfin être tranquilles.
-Ça te dit de se poser quelques instants ? Je commence vraiment à avoir mal aux pieds.
Et elle se laissa tomber, parce que eh, oh! elle n'était pas une vrai bourge, et que se laisser aller faisait parfois vraiment du bien. Elle n'était pas partit depuis longtemps de son époque, mais s'affaler dans son gros pouf rose une carnet de dessin à la main lui manquait déjà. Ah! Mais comment allait-elle faire dorénavant, sans rien à elle, ne pouvant même plus pratiquer ce qu'elle aime?
Elle se reprit vite, parce que ce n'était ni l'endroit, ni le moment de penser à ça. Pour l'instant, elle voulait juste profiter de Rodrigue. Dire qu'il fallait un voyage temporel pour qu'elle ai enfin droit à l'amour. Le monde était vraiment fait d'une étrange façon.
Elle était donc assise, sur un sac a patate apparemment, quand elle tira sur la manche de Rodrigue pour qu'il vienne plus près d'elle. Elle se lova au creux de son épaule, humant de toute ses force son odeur, profitant de la sensation qui lui parcourait l'échine. Le temps aurai pu s'arrête (puisque maintenant on ne pouvait plus douter de cette possibilité) que cela ne l'aurai pas dérangé.
Elle se redressa un peu et embrassa doucement le jeune homme, s main dans ses cheveux, intensifiant toujours plus leur baiser. Pas besoins de mot, pas besoins de dialogue, le silence même invoquait toute la puissance.
Ils restèrent ainsi longtemps, s'embrassant passionnément, sans personne.
Et franchement, à cet instant précis, Sandra aurai souhaité ne plus jamais bouger.
Sandra McGowan- Messages : 1622
Date d'inscription : 26/08/2008
Localisation : Quelque part.
Re: Vérités
Rodrigue Bass Lun 27 Avr - 22:54
Rodrigue l'embrassait avec toute la douceur dont il était capable. Bien sûr, il avait toujours été doux, mais il s'étonnait lui-même quand à la tendresse dont il voulait faire preuve avec Sandra. Il fit donc en sorte de perdurer leur baiser puis se laissa encore une fois entraîner par la jeune fille qu'il tenait toujours par la main. Ils marchaient dans la rue, parfois sans parler. Mais ce silence n'était pas pesant, il était même parfois apaisant. Il ne se sentait pas embarrassé, il était même plutôt à l'aise et il se sentait bien. Alors, Sandra lui proposa de se poser un peu, parce qu'elle commença à avoir mal aux pieds. Le jeune homme lui sourit avec malice, ce ne devait pas être facile de marcher à longueur de journées avec des chaussures de soirée.
"Bien sûr, je te suis."
Ils s'installèrent donc le mieux possible, dans un endroit qui leur sembla plus agréable que le reste.
"Bon ce n'est pas très romantique... commenta-t-il. Mais on fera avec...
Il souriait tout le temps, sans cesse. Malgré la situation qui aurait pu paraître désastreuse, Rodrigue ne pouvait voir le côté négatif des choses. Il venait de remonter le temps, ce qui n'était pas donné à tout le monde, et il venait de trouver une fille merveilleuse, malgré l'épaisse carapace qu'elle avait accepté de retirer pour lui. Il se sentait chanceux curieusement, puisqu'il était persuadé au fond de lui qu'ils finiraient bien par rentrer chez eux. Non il ne se croyait pas dans un film américain, seulement il était confiant, et même s'il ne croyait pas aux étranges théories de Julie, il était sûr qu'ils trouveraient un moyen de rentrer.
Il se sentit alors tiré en avant par la manche. Avec une brève exclamation de surprise qu'il prit soin d'étouffer, il sentit un corps doux contre le sien, celui de la jeune fille. Avec un sourire attendri sur les lèvres, il l'embrassa sur le sommet de son crâne et la serra contre lui. Elle se redressa un peu et vint d'ailleurs l'embrasser à son tour, ce à quoi il répondit comme les autres fois. Celui-ci fut un des plus long qu'ils avaient eu, et le jeune homme en profitait davantage. Il n'y avait personne aux alentours et seule Sandra occupait ses douces pensées. Puis enfin, il brisa doucement leur baiser, l'embrassant brièvement une dernière fois, puis il posa son front contre le sien pour la regarder dans les yeux. Ils restèrent également ainsi pendant plusieurs longues secondes, voire des minutes, puis il murmura d'une voix douce histoire de ne pas casser l'ambiance, sachant aussi qu'elle pouvait être suceptible.
"Je suis heureux d'avoir rencontré la véritable Sandra."
Ah, Rodrigue et son romantisme légendaire... Il n'y pouvait rien après tout, mais il était sincère.
"Bien sûr, je te suis."
Ils s'installèrent donc le mieux possible, dans un endroit qui leur sembla plus agréable que le reste.
"Bon ce n'est pas très romantique... commenta-t-il. Mais on fera avec...
Il souriait tout le temps, sans cesse. Malgré la situation qui aurait pu paraître désastreuse, Rodrigue ne pouvait voir le côté négatif des choses. Il venait de remonter le temps, ce qui n'était pas donné à tout le monde, et il venait de trouver une fille merveilleuse, malgré l'épaisse carapace qu'elle avait accepté de retirer pour lui. Il se sentait chanceux curieusement, puisqu'il était persuadé au fond de lui qu'ils finiraient bien par rentrer chez eux. Non il ne se croyait pas dans un film américain, seulement il était confiant, et même s'il ne croyait pas aux étranges théories de Julie, il était sûr qu'ils trouveraient un moyen de rentrer.
Il se sentit alors tiré en avant par la manche. Avec une brève exclamation de surprise qu'il prit soin d'étouffer, il sentit un corps doux contre le sien, celui de la jeune fille. Avec un sourire attendri sur les lèvres, il l'embrassa sur le sommet de son crâne et la serra contre lui. Elle se redressa un peu et vint d'ailleurs l'embrasser à son tour, ce à quoi il répondit comme les autres fois. Celui-ci fut un des plus long qu'ils avaient eu, et le jeune homme en profitait davantage. Il n'y avait personne aux alentours et seule Sandra occupait ses douces pensées. Puis enfin, il brisa doucement leur baiser, l'embrassant brièvement une dernière fois, puis il posa son front contre le sien pour la regarder dans les yeux. Ils restèrent également ainsi pendant plusieurs longues secondes, voire des minutes, puis il murmura d'une voix douce histoire de ne pas casser l'ambiance, sachant aussi qu'elle pouvait être suceptible.
"Je suis heureux d'avoir rencontré la véritable Sandra."
Ah, Rodrigue et son romantisme légendaire... Il n'y pouvait rien après tout, mais il était sincère.
Rodrigue Bass- Messages : 287
Date d'inscription : 27/08/2008
Re: Vérités
Sandra McGowan Ven 8 Mai - 11:25
Même si le coup de la "véritable Sandra" lui fit froncer le nez, elle ne pu déceler que de l'honnêteté dans les paroles de Rodrigue, et se détendre plus encore. c'est vrai que l'endroit n'était pas idyllique, mais ils feraient avec. Du moment qu'ils n'étaient pas dérangés... Elle l'embrassa et se blottît dans ses bras, parce que le froid la gagnait quelque peu.
Elle ferma les yeux et fit le vide. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait bien. Aucun bruit, aucun problème, seulement le bruit de leurs respirations.
Elle aurai pu rester ainsi des heures, des jours, des semaines, si la triste réalité ne vint pas la frapper. Elle fronça les sourcils, et chassa ces idées de sa tête.
Profite de l'instant nom de dieu!
Elle se détendit un peu en voyant ses cauchemars s'éloigner, mais très vite, un autre bruit, bien réel, vint les déranger...
Elle ferma les yeux et fit le vide. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait bien. Aucun bruit, aucun problème, seulement le bruit de leurs respirations.
Elle aurai pu rester ainsi des heures, des jours, des semaines, si la triste réalité ne vint pas la frapper. Elle fronça les sourcils, et chassa ces idées de sa tête.
Profite de l'instant nom de dieu!
Elle se détendit un peu en voyant ses cauchemars s'éloigner, mais très vite, un autre bruit, bien réel, vint les déranger...
Sandra McGowan- Messages : 1622
Date d'inscription : 26/08/2008
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